Chapitre 4 : L’Imagination

Le chapitre quatre du travail de l’acteur sur soi porte sur l’imagination. Il est composé de sept sous parties, chaque sous partie est un nouveau jour d’enseignement du directeur à ses élèves, on le voit bien avec « dès le début de la cour, aujourd’hui. »
Tortsov explique l’imagination à ses élèves par différents exercices.
Première sous partie. Le directeur Maitre Tortsov est censé être malade. Pour cette raison ses élèves vont chez lui, plus précisément dans son bureau remplit de toiles. . Le directeur commence par expliquer qu’il faut aborder une pièce par le « si » qui sert de clef pour nous faire passer de la vie de tous les jours au domaine de l’imagination. L’imagination vient de la production de l’art, je cite « la pièce, les personnages sont une invention de l’auteur. » Sur une scène la réalité n’existe pas, c’est l’imagination qui entre en jeu. Pour expliquer ses propos Tortsov montre à ses élèves des tableaux qui couvrent les murs de son bureau.
Il s’attarde sur les œuvres d’un jeune peintre imaginatif qui conçoit des scènes paradoxales : le Kremlin de Moscou au bord de la mer, la vie des extra-terrestres ou qui peint des lieux qu’il n’a jamais vus, mais qu’il reconstitue à l’aide de son imagination. Il commence par montrer un tableau où ce peintre illustre la dernière pièce de Tchekhov qui n’est restée qu’à l’état de projet et dont on n’a que des témoignages indirects, souvent ceux de Stanislavski lui-même : il s’agit d’une expédition au pôle Nord. Le peintre transporte également des panoramas urbains dans des paysages naturels insolites. Pour peindre cela, le peintre doit avoir autant de fantaisie que d’imagination.
L’imagination dit « voobrazenie « et la fantaisie dit « fantazija » sont deux choses différentes. Tortsov explique que l’imagination crée des choses qui peuvent exister, paraissent exister sont arrivées. Alors que la fantaisie ou imagination créatrice qui renvoie a des choses qui n’existent