l'Écume des jours
Tout au long du roman, Boris Vian a trouvé plusieurs façons de critiquer les institutions dans lesquelles la société est plongée. Les forces de l’ordre et la religion sont en quelque sorte visées par Vian dans L’écume des jours. Ces fameuses forces de l’ordre françaises venaient tout juste de sortir du temps de guerre, donc elles en profitent encore pour faire ce que bon leur semble. On peut l’observer notamment avec le cas de Chick. Ce dernier est surpris par l’intrusion armée des policiers et se fait tuer sous prétexte qu’il a omis de payer ses impôts. De plus, toute sa collection de Jean-Sol Partre est détruite par ces supposés agents de la paix. « Nous allons les piétiner, dit le sénéchal. Je pense que vous serez mort dans quelques minutes. »1. Dans cet extrait, le sénéchal met une touche d’ironie. Le mot « pense » dans cette citation ridiculise Chick, car il est déjà à moitié mort et ne peut s’en sortir. La police réprimande non seulement l’acte, mais aussi la cause de cette révolte. Selon Boris Vian, il a toujours trouvé que la religion était simplement de l’escroquerie. Dans L’écume des jours, il reflète sa pensée en dénonçant l’église comme étant une institution perverse et obnubilée par l’argent. « Alors, nous disons cent cinquante… conclut le religieux. C’est regrettable, ce sera