I – Le premier responsable du meurtre est l'Arabe et ses attenants.

Et cette fois → Complément Circonstanciel de Temps placé en début de phrase : Mise en valeur de l’insistance sur le moment présent. Meursault a tué car c'était ce moment précis.
Sans se soulever → préposition d'inaction + Verbe d'action : Opposition. L'action n'est pas réalisé, tout comme le meurtre qui n'est pas vraiment commis.
Se soulever → verbe pronominal à l'infinitif : L'action se fait sans sujet, le meurtre se fait sans le coupable.
Cette première partie de phrase déculpabilise directement Meursault de tout acte criminel intentionnel.
L'Arabe → Article défini / Majuscule pour le nom commun : illusion de nom propre qui définit. Camus désigne l'Arabe, c'est celui là et pas un autre.
A tiré → Verbe d'action au passé composé : Référence à l'arme à feu / Son couteau : Déterminant possessif + arme blanche → marque la violence de l'Arabe
Il m'a présenté → le sujet est l'Arabe, le COI qui désigne Meursault est placé devant le verbe au passé composé : Meursault subit l'action
Dans le soleil → CCM : 1ère apparition de l'environnement qui va lui aussi jouer un rôle majeur.
Cette première phrase montre donc que Meursault est victime de l’agression de l'Arabe.
La lumière → nom : reprend l'idée de soleil
A giclé → Verbe au passé composé et Métaphore : la lumière s'apparente au sang.
Sur l'acier → CCL : reprise de l'idée de sang car l'acier à le goût du sang.
Et → Conjonction de coordination : ajout, précision.
C'était → Imparfait de description : précisions
Comme une longue lame étincelante → Comparaison : reprise de l'idée de lumière.
Longue → Adjectif qualificatif : assez grande pour atteindre Meursault, se sent en danger.
Qui m'atteignait → Pronom relatif qui représente la lame que tient l'Arabe = sujet du verbe, COD devant le verbe : Meursault subit encore une fois l'action.
Au front → CCL : qui implique la mort, une blessure à la tête est mortelle
Cette seconde phrase insiste