la boue et l'orenzo
Cette œuvre elle est aussi marquante car elle est sulfureuse et elle a d'ailleurs été condamnée et censurée en plein 19e siècle par Ernest pinard, qui a emmené Baudelaire en procès. Il a été perdu ce qui a mené à une condamnation, son œuvre a été parue en France sans les poèmes condamnés : « Lesbos », « les bijoux » la l'été « à celle qui est trop gaie », « les femmes damnées » et « les métamorphoses du vampire ». En Belgique ça a été publié sous le nom les épaves avec les avec les épaves. Ce jugement ne sera cassé qu'en 1949. Pour finir, ce recueil est composé de plusieurs parties d'abord on a « idéal » ensuite, « tableau parisien » ensuite « le vin », « fleurs du mal », « la révolte » et pour terminer « la mort …afficher plus de contenu…
Ainsi dès à présent Baudelaire rentre en connivence, complicité avec son lecteur qui est forcément un initié. Le vers 1, « comme moi » commence déjà avec une forme de comparatif d’d’identité, cela mène à une fausse question rhétorique car on voit la structure syntaxique de l’interrogation notamment avec ‘inversion du sujet verbe à deux reprises. On repère aussi un oxymore avec les mots « douleur savoureuse », il faut trouver la beauté dans la laideur, le plaisir dans la souffrance. C’est cette ambiguïté que doit capturer l’écriture poétique. Le vers 2 avec l’usage des pronoms personnels et notamment l’usage du pronom personnel à la 2ème personne du singulier désigne le lecteur. La citation qui est une prosopopée du lecteur mène à de l’autodérision de la part de Baudelaire. Le mouvement qui suit