Le Barbier de Séville Beaumarchais Acte 1, scène 3
Beaumarchais
Acte 1, scène 3
Figaro et le Comte sont présents lorsque Rosine ouvre sa jalousie.
Première apparition de Rosine → elle montre qu'elle ment.
Allusions au théâtre à l'intérieur de la scène.
Précaution inutile → c'est comme si l'on annonçait qu'ils allaient jouer la pièce, La Précaution inutile. Le comte et Figaro, cachés, sont les spectateurs de ce qu'il va se passer.
Bartholo est un personnage « qui n'est pas dans son siècle » et qui est opposé au nouveautés.
Idée de l'enfermement et de la liberté → Rosine est enfermée, « prisonnière » de Bartholo. La scène s'achève avec la jalousie fermée à clef.
Rosine essaye de distraire Bartholo pour pouvoir faire passer un message au Comte : « Elle l'appelle ».
Bartholo représente le « vieux » qui veux épouser la jeune femme : Rosine → c'est une référence à la pièce Les femmes savantes de Molière.
Didascalies : Il y en a beaucoup elles servent à rendre l'action dynamique, on a même l'impression que le texte s'adresse à l'imagination du lecteur.
Les registres comiques de la scène :
Comique de situation : Bartholo passe pour un sot, seuls Rosine et le public sont instruits de la présence de Figaro et du Comte, les spectateurs deviennent ainsi les complices de la jeune fille.
Comique de caractère : la jalousie maladive de Bartholo qui s'exprime par de nombreuses questions fait de lui un personnage grotesque.
Comique de mots : polysémie du mot jalousie (Sens 1 : sentiment d'envie à l'égard de quelqu'un qui possède ce que l'on n'a pas ou ce que l'on voudrait avoir. Cela s'accompagne souvent d'hostilité et de dépit. Synonyme : envie
Sens 2 : amour exclusif.
Sens 3 : persienne à volets mobiles permettant de donner plus ou moins de jour). La dernière réplique de Rosine imitant le langage de la tragédie peut être considéré comme de la parodie : elle joue un rôle.
Cette scène qui part de quelque chose de tout à fait classique ( les personnages continuent à être des