les paradigmes du droit pénal
Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif …afficher plus de contenu…
Nous résumerons cette manière de penser en disant que nous nous trouvons devant une situation à laquelle il importe de réagir : un com- portement délinquant, une maladie, un échec scolaire ou une difficulté professionnelle. Tout comme l'examen criminologique constituerait un constat qui porterait sur les aptitudes ou inaptitudes sociales queLES PARADIGMES DU DROIT PÉNAL ET LES CRIMINOLOGIES CLINIQUES 57 présente le sujet et qui nous explique son comportement. Un tel constat, le sujet devrait l'accepter comme on accepterait n'importe quel diagno- stic. En d'autres termes, il importe que le sujet accepte (et qu'éventuel- lement on le force à accepter) de se laisser considérer comme …afficher plus de contenu…
Elle repose sur le fait que l'homme, devant se définir comme être social, ne peut échapper à ce qui constitue le jugement social porté à son égard. Selon eux, c'est de la reconnaissance de ce jugement qu'il importe de partir si l'on veut poursuivre un «traitement».
Que peut-on dire à ce propos ? C'est qu'ici encore on se rabat sur le secteur de l'exécution de la peine (ou, si l'on veut, de l'exécution de la mesure) pour imposer au sujet qu'il se reconnaisse comme «acteur» réel dans sa prise en charge. Nous disons «imposer», parce que la condition semble bien être qu 'il accepte le jugement porté sur lui et que l'on voit comme correspondant à sa conduite. Qu'il accepte