L’adhésion du royaume-uni au marché commun
Wiston Churchill (situation politique) s’est plusieurs fois prononcé en faveur d’une unité européenne, ainsi il est favorable à la participation de la Grande- Bretagne pour faire avancer la construction européenne, cependant il émet certaine réticence à une participation pleine, il déclare alors pour illustré ses idées : « entre l’Europe et le grand large, nous choisirons toujours le grand large ».
Suite à la première relance européenne qui a débouché sur le traité de Rome, la seconde relance est toute aussi importante, en effet l’adhésion britannique à la communauté européenne représente l’un des éléments fondamental de cette deuxième relance. Cette adhésion atteste bien de la volonté du modèle communautaire à s’étendre sur le continent européen d’une part, elle introduit d’autre part un état membre qui est connu pour son habituel hostilité à la construction européenne.
Après la Deuxième Guerre mondiale, les britanniques aspirent à une « Europe du grand large ». Ils sont d’un autre côté les seuls à prendre l’initiative et recueillir l’adhésion de l’Europe occidentale. En effets ni l’Allemagne dont le territoire et sous occupation, ni la France dont les dégâts matériel et le bilan humain sont d’une grande importance, ne peuvent être force de proposition. Les petits pays ne manquent pas de volonté, mais manque également de moyen.
Ainsi, malgré cette situation et la volonté des Etats-Unis de voire le Royaume-Unis assurer un rôle de moteur dans la construction européenne tel ne sera pas la vision adopté par les britanniques.
En effet selon la vision de wiston Churchill, du destin britannique l’Europe est en troisième priorité derrière les relations avec les Etats-Unis et le Commonwealth.
Cependant cette relance, amène un souffle nouveau, créant ainsi un recul à cette vision. Pari ailleurs, comme l’avait pronostiqué De Gaulle, cet élargissement ainsi que les suivants changent la nature de la communauté