L’analyse d’ amelia
Compagnie La La La Human Steps
Chorégraphie d’Édouard Lock
Si on observe l’entièreté du spectacle AMELIA nous remarquons que la chorégraphe utilise toujours les mêmes enchainements du même style. L’œuvre se divise en 14 parties et chacune se définie par un langage différent dans les pas de deux, pas de trois, pas de quatre.
Durant la première partie l’interprète féminine exécute les enchainements soutenu à la taille par son partenaire, qui ne joue que le rôle « soutenant »,dans l’exécution de pas et des portés. La danseuse effectue des petits pas très rapides, sans prendre de grands dimensions, les jambes ont une amplitude inférieure à 45°.Souvent la danseuse réalise de transferts du poids en prenant appui alternativement sur les pointes en grande vitesse. On retrouve cette faible amplitude dans l’exécution des mouvements de bras. Le gestuel des bras est très prés du corps Dans cette partie tout les mouvements des bras et de jambes sont caractérisés par le rythme impact. On peut rencontrer plusieurs poids contre poids, ce qui pourrait nous laisser dire que ces deux côtés masculin et féminin des personnalités ne sont pas perçu comme malsain. On ne combat pas cette force qui renforce nos personnalités, mais on l'accepte, on danse avec. Les danseurs occupent l’espace dans sa dimension verticale. Ce qui casse cette verticalité c’est le positionnement horizontal des bras par apport au corps. On utilise aussi des articulations : a)durant la position horizontale des bras pliées au niveau des poignées-mains dirigées vers soi ; b)la prolongation de la ligne verticale du corps-les bras pliés au niveau des couds en dessus de la tête .La verticalité dans la position debout est parfois enrichi par des swings au niveau des hanches dans l’enchainement tombé-coupé-passé .
La trajectoire du déplacement dans les enchainements du style de la danse classique (néo-classique) n’est pas très large, mais quand les danseurs font la marche quotidienne ou la