Étude de la nouvelle L’interprète Grec

Dans la nouvelle L’interprète Grec, l’auteur envoie une fois de plus son personnage à la réputation devenue légendaire, Sherlock Holmes, dans le feu de l’action. En effet, Arthur Conan Doyle fait croître le suspense grâce à une syntaxe fort simple mais très efficace, qui amène le lecteur dans le monde de déduction de Sherlock. Il est facile de constater la vision positiviste de la société présenté dans cette nouvelle, ne serait-ce que par l’impressionnant don de déduction, d’observation et d’interprétation du détective (et de son frère, Mycroft). Le positivisme étant la doctrine selon laquelle l’unique fondement de la connaissance consiste en l’observation des faits, Sherlock Holmes en est l’exemple parfait. Pour ce détective, tout passe par la déduction logique des faits qu’ils lui sont présentés, et il finit toujours par avoir raison d’eux, avec l’aide de son précieux collaborateur et ami, le docteur Watson. De plus, nous pouvons constater que les personnages bien présentés dans cette nouvelle sont des personnes très intelligentes, comme c’est habituellement le cas quand il est question de positivisme; on n’y présente jamais le laid et le stupide, mais plutôt le beau et l’intelligent. Par le fait même, les personnages moins éveillés intellectuellement, dans ce cas les responsables des enlèvements, sont moins bien présentés et exposés dans cette nouvelle. Vers la fin de la nouvelle, on constate que l’esprit de déduction des personnages principaux porte fruit, car ils réussissent à découvrir le lieu où sont retenus prisonniers les deux otages. Même si un seul de ces captifs sort de cette histoire en vie, nous pouvons dire que les méthodes d’observation et les techniques de déduction, qui sont celles prônées par le positivisme, sont utilisées par Sherlock et ses acolytes de façon adéquate à la présente situation, et se sont avérées très efficaces pour résoudre cette drôle