L’introduction relative au commentaire sur les remontrances du parlement de paris
Cette prédominance de la « race » nobiliaire, ainsi que la distinction de l’état des personnes à l’intérieur de trois ordres, furent des notions soutenues par les parlements, notamment lors de remontrances adressées à la royauté dont celles relatives aux six édits de Turgot relatifs à la police et aux grains, aux jurandes, ainsi que celui sur les corvées de janvier 1776. Ce dernier édit concernait la transformation de la corvée royale, impôt en nature s’apparentant à la corvée seigneuriale du Moyen Age, consistant à des journées de travail gratuit pour l’entretien et la construction des routes frappant uniquement les personnes assujetties à la taille, en une taxe additionnelle aux vingtièmes à laquelle devaient être soumis tout propriétaire, à savoir le clergé et la noblesse-. (Nature + définitions)
Ainsi, la fin de l’Ancien Régime (délimitation du sujet) devait être marqué par des antagonismes croissants entre les ordres. La Bourgeoisie ne cessait de revendiquer l’accès à la noblesse, car sa situation au sein de l’Etat ne correspondait pas à son rôle économique et à sa force réelle. Pour la paysannerie, la forme féodale de la propriété foncière lui était insupportable, car elle se traduisait par des redevances ou des droits de mutation. De plus, elle ne comprenait plus ce devoir de payer de tels impôts puisqu’elle ne