L’utilisation de l'Art permet de rétablir la communication.
Le transfert est un phénomène qui peut altérer tout type de thérapie mais il est important de souligner que c'est un terme intersubjectif.
Dans l'ouvrage, "Quand l'inaccessible est toile", l'art-thérapie est déclinée en trois types: -l'art-thérapie préventive "elle ne suppose pas une démarche préalable et (qu’) elle est donc moins sensible aux effets de transferts", le transfert n'est pas considéré comme un facteur gênant, c'est un atout à manier.
-l'art-thérapie dynamique " elle ne suppose pas un traitement en profondeur ni un travail de résolution du transfert ",
-l'art-thérapie curative qui s'intéresse plus à la personne qu'à l'objet produit, est bien plus propice au transfert : " L’art se met au service du soin ".
On peut ainsi parler " d'aller-retour" entre les obstacles que le patient a mis en place et le remaniement de l'expression par le biais de sa production artistique.
De manière symbolique, la production du patient est, ce qui ne peut être dit avec des mots. On peut émettre que les "maux" du patient seront obje(c)t(er) par le"Je" du patient.
Le thérapeute se doit de maintenir une "bonne distance" avec le patient : l'espace de liberté et le plaisir de faire sont des notions indispensable.
Il doit être capable d'avoir de l'empathie tout en contrôlant et en formalisant son contre-tranfert.
Comme pour toutes sortes de thérapies, cela me semble évident, que le thérapeute doit faire une analyse. Il tente de guérir" et/ou de "se délivrer" de ses propres symptômes ou du moins, il essaye d'atténuer ses propres souffrances par une analyse. Pour H.Racker, " l'analyste ne peut être objectif avec son patient que si lui-même est devenu sujet d'observation et d'analyse"
Pour S.Ferenczi, il est primordial que l'analyste soit lui-me^me analysé pour contrôler son contre transfert, on passe par trois phases avant d'être dans l'acceptation de "se laisser aller".
Bien que l'art-thérapeute ne doit