L’égalité des chances à l’école
« L’égalité des chances doit être comprise comme une possibilité donnée à chaque citoyen, quels que soient ses origines, son sexe, ses croyances, ou son mode de vie, de faire valoir ce qu’il est, ce qu’il sait faire, ses mérites afin qu’il soit en mesure de progresser dans la société »1 . Cette notion est devenue incontournable lorsqu’on s’aventure à en parler aujourd’hui. Il n’est pas sûr pour autant que son sens soit clair, ni encore qu’il contribue à la compréhension de la notion telle que l’école républicaine. Dans les sociétés comme dans les systèmes de formation et d'éducation, la pluralité des appartenances et la diversité culturelle et socioéconomique sont récurrentes. Des politiques éducatives sont donc mises en place pour y répondre sous différentes formes : éducation compensatoire, maintien des cultures d'origine, éducation civique, éducation à la diversité, à la solidarité... Alors aujourd’hui peut-on parler d’une école juste dans une société bornée par des inégalités. Certes, la méritocratie et l’égalité des chances ont toute leur chance dans une école supposée défendre l’esprit républicain ! La question qui doit se poser c’est de savoir comment rendre cette arbitrage encore plus équitable aujourd’hui, sans bouleverser ni amplifier le déséquilibre culturel et social dont souffre l’éducation nationale. Pour illustrer cette étude on s’intéressera en premier lieu à l’évolution du système éducatif français en essayant de comprendre les origines de ses inégalités (provenance sociale2). On évoquera également les points historiques importants qui sont nécessaires pour analyser l’implication des législateurs pour lutter contre ces inégalités. Dans la dernière partie, nous nous intéresserons de voire les solutions qui ont été instauré par nos législateurs enfin de légitimer notre système éducatif

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Site du Ministère délégué à la Promotion de l’Egalite des Chances. Origine ethnique
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Nourdine Samyna M1 EG MEF