En 2005 les français ont passé en moyenne 3 h 26 par jour devant leur poste de télévision dont 8 à 40 % consacrés au sport selon les chaînes. OK
Ce simple constat chiffré illustre l’interdépendance absolue entre le sport et les médias. Mais qu’entend-t-on par sport ? Selon Jacques Ulmann (De la Gymnastique aux sport Modernes, 1965) « Le sport est un jeu, une compétition, une formation ». Dans cette dissertation c’est surtout le sport de compétition qui retiendra notre attention puisque c’est le plus médiatisé. On pourra aussi tenir compte des sports d’entretien qui ont été présents dans différentes émissions. Un média est une institution ou un moyen impersonnel permettant une diffusion large et collective d'informations ou d'opinions, quel qu'en soit le support. Nous pouvons citer la radio, la télévision, la presse, les livres, la publicité ou internet. Les médias permettent de communiquer vers un très grand nombre de personnes sans qu'il y ait possibilité de personnaliser le message. Le sujet nous demande donc d’étudier l’évolution des rapports entre le sport et les médias depuis la fin du XIXe siècle.
Est-ce que depuis la naissance de ce rapport entre médias et sport, les médias ont toujours eu le même rôle ? Comment en rapport avec les évolutions technologiques les médias se sont adaptés pour mieux transmettre le sport ? Est-ce que au fil du temps l’un est devenu indispensable à la survie de l’autre ? Démerde toi à rajouter 2 questions, 5 c’est le calibre qui va le mieux.
Nous verrons que les rapports entre sport et médias ont d’abord été un mariage d’amour grâce à la presse spécialisée puis la radio. Puis au fur et à mesure des enjeux économiques traversent ce rapport entre sport et médias ce qui les rend interdépendants. A la passion s’est substituée la raison, la rationalité économique. D’un « mariage d’amour », nous passons à un « mariage d’intérêt » !
Nous analyserons dans un premier temps l’émergence de la presse spécialisée entre la fin du XIXe