Dans le roman Une Vie de Maupassant, la vie de Jeanne, une jeune aristocrate sortie tout droit du couvent, est racontée. L’auteur décrit la jeune fille ainsi que tous les personnages qui passeront dans sa vie d’une manière très crue, il n’a aucune indulgence envers eux. Leurs imperfections ainsi que leurs nécessités et leurs manques sont représentés sans aucune réserve. Ce qui nous ramène à une critique à propos du roman où il est dit que« l’être humain est peint sans ménagements dans ses défauts, ses carences. ».La question qui se pose ici est si l’auteur, Maupassant, avait vraiment la nécessité de dépeindre ses personnages de cette manière. Je vais tout d’abord démontrer qu’en effet dans le roman en question les personnages sont décrits sans aucunes indulgences en utilisant comme exemple Jeanne et Julien, ensuite j’expliquerais pourquoi il a été nécessaire de les décrire ainsi. Le personnage principal de l’histoire est Jeanne, une jeune fille, belle, blonde et aux yeux bleus. Dès le début de l’histoire, on l’a connait comme étant une personne rêveuse qui ne connaît rien des réalités et rêve de l'homme idéal. Maupassant ne cache aucun de ses défauts, il la décrit comme elle est réellement, c’est-à-dire, une femme passive, songeuse à qui beaucoup de malheurs arrivent, c’est une femme idéaliste qu'une éducation au couvent a perdu. Puis elle se marie avec Julien, qui à première vue parait être l’homme idéal mais qui par la suite se révélera mesquin et tyrannique. À la page 93 du roman (édition folio classique) le lecteur est témoin de cette tyrannie comme nous pouvons le voir dans cet extrait : «Il l’enlaça. « J’ai envie de toi. Tu comprends ?depuis deux jours !... »Elle s’empourpra, honteuse, balbutiant : « Oh ! Maintenant ! Mais que dirait-on ?que penserait-on ? Comment oserais-tu demander une chambre en plein jour ? Oh Julien, je t’en supplie. »Mais il l’interrompit : « Je m’en moque un peu de ce que peuvent dire et penser des gens d’hôtel. Tu vas voir