M Moire Sur Le Veillissement
Il faut donc comprendre que chaque individu est unique et vieillit différemment. Le phénomène de vieillissement fait preuve d’une grande variabilité entre individus, races, groupes.
Les raisons précises du vieillissement restent encore obscures. Néanmoins, il est clairement défini qu’un certain nombre de facteurs rentrent en compte dans sa vitesse de développement et sa modalité. Aujourd’hui, les grands axes de la recherche penchent à priori vers une grande part de déterminisme génétique et de facteurs relatifs à l’hygiène de vie et la diététique, mais également vers une part de hasard (les aléas de la vie !)
Il est indéniable d’affirmer, en définitif, que la longévité humaine se joue sur de multiples facteurs que peuvent être les facteurs pathologiques, l’hérédité, l’entretien des capacités, les facteurs sociaux ou encore les facteurs psychologiques.
Le vieillissement, s’il n’est toutefois pas uniforme pour tous, reste un processus universel, progressif et irréversible. Tôt ou tard, une personne connaîtra obligatoirement de multiples transformations d’ordre morphologiques, physiologiques et psychologiques. Le phénomène de vieillissement va modifier au fur à mesure du temps la morphologie et les aptitudes des différents organes du corps.
A titre d’exemples, La recherche actuelle a mis en évidence la baisse progressive du nombre de cellules organiques du fait de la capacité limitée de division cellulaire dans le temps. Selon Hayflick, la cellule humaine est ainsi en mesure de se diviser jusqu’à 50 fois lorsqu’elle est renouvelable (peau, tube digestif, …) à l’inverse de certaines cellules non-réplicables comme celles du cerveau ou des muscles. Cela induit en conséquence une perte irrégulière mais graduelle de masse sur l’ensemble de l’organisme humain (rate : 50% entre 20 et 80 ans ; masse cérébrale : 10% ; reins, foie,