Méthodes pédagogiques
Savoir, Comprendre, Expérimenter Notre société nous permet d’accéder à un niveau de connaissance extraordinaire : généralisation des moyens de télécommunication ; relative gratuité de l’accès à l’information et à la culture ; l’accès à une masse de connaissances inégalée dans l’ensemble des civilisations humaines...
Cette révolution de la connaissance se doit d’être accompagnée par un accroissement de la conscience, à la fois collective et individuelle. Ce regain de conscience s’observe notamment à travers les mouvements environnementalistes et citoyens ainsi que par le biais des démarches de développement durable. Ces dernières ont pour objectif de développer la conscience individuelle et collective autour des impacts que génèrent l’ensemble des actions et des comportements. Afin de mieux comprendre la manière dont se forge la connaissance, on peut adopter la grille de lecture suivante: ­ Il existe plusieurs niveaux de connaissance, ces niveaux sont à la fois complémentaires et interdépendants: ­ Le “Savoir”, se définit par la possibilité d’exprimer un phénomène, de pouvoir le transmettre afin que d’autres puissent, à leur tour, le transmettre. Le “Savoir” ne traduit pas systématiquement la compréhension d’un phénomène, mais seulement sa transmission. Un “Savoir” déconnecté d’autres savoirs, ou de la “Compréhension” peut­être qualifié de “Savoir pauvre”. Le moyen privilégié de transmission du savoir, c’est le mode magistral (transmission unilatérale). Note TD : Pour complémenter la rubrique SAVOIR. Une citation de D. Boorstin : Dans «
Les Découvreurs », Boorstin avance l'idée que « le principal obstacle à la découverte de la forme de la Terre, des continents, et des océans n'aura pas été l'ignorance, mais l'illusion de savoir
»
Notons donc que