P. pellegrini, des animaux ni sauvages, ni domestiqué, les girafes des blancs au niger et a. luxereau, zoo, parcs et réserves, quel est le statut de ces animaux offert au regard de l’homme ?
P. PELLEGRINI, Des animaux ni sauvages, ni domestiqué, les girafes des blancs au Niger et A. LUXEREAU, Zoo, parcs et réserves, quel est le statut de ces animaux offert au regard de l’homme ?
Le premier texte, écrit par Luxereau date de 2004, il développe un exemple sur les girafes vivant à l’état de liberté du Niger, qui se trouvent entre la domestication et le statut sauvage. Le second texte est un article de Pellegrini, qui touche plus particulièrement à d’autres formes du domestique/sauvage dans les zoos. C’est en leur thème domestique/sauvage, et plus précisément du passage de l’un à l’autre de l’entre deux, que ces deux articles se répondent.
Ici, il sera alors intéressant de voir comment l’animal peut être perçu par l’homme, entre exotisme et biodiversité, et comment l’homme se sert de l’animal actuellement.
Pour réponde à cette question, nous verrons tout d’abord comment s’opère le statut de l’animal dans différents lieux abordés par les textes, puis nous parcourrons les enjeux de la domestication ou non à travers ces différents lieux et enfin nous nous pencherons sur le relativisme du statut de l’animal.
Les deux textes proposent d’étudier différents animaux dans différent milieu : dans le premier texte l’auteur étudie les girafes au Niger en liberté avec les hommes, dans le deuxième texte l’auteur développe sa thèse sur les animaux des zoos et parc (nous regrouperons les deux ensembles car le statut de l’animal est semblable dans l’un comme dans l’autre à différents niveaux) puis dans les réserves naturelles.
Les girafes lorsqu’elles sont en liberté ont un statut assez complexe, elles ne sont pas sauvages mais ne sont pas domestiques non plus, ce qui leur donne une posture que nous pouvons qualifier « d’entre deux ». Au Niger, les colons vont interdire la chasse de la girafe sans pour autant introduire la notion ce qui va faire évoluer le statut de l’espèce. L’animal vit au milieu des hommes, elle n’est pas vraiment