GOUTTIERE-DELACROIX Théo 1BH3
FRANÇAIS
Question de Corpus

La comédie prend sa source dans l’Antiquité. Dès le XVI ème siècle, elle est marquée par l’influence de la commedia dell’arte. Cependant elle aura toujours pour but, de corriger les mœurs par le rire ; nous allons le voir avec trois textes d’époques différentes : Don Juan, Acte IV scène 7, pièce de théâtre de Molière écrite en 1665 ; La Cagnotte, Acte II scène 2, écrit par Eugène Labiche en 1864 ; et En attendant Godot, texte de Samuel Beckett écrit en 1952. Cela va nous amener à nous demander en quoi consiste le comique dans ces scènes. Nous nous intéresserons dans un premier temps, aux points communs de ces textes, et nous verrons, ensuite, dans un second temps leurs différences.

Ces pièces de théâtre présentent des points communs ; ces trois textes présentent tous un registre comique. Tout d’abord, on peut apercevoir, dans Don Juan, La Cagnotte et En attendant Godot un comique de gestes : Sganarelle qui cache de la nourriture dans sa bouche, suggéré avec la didascalies « il prend un morceau d’un des plats qu’on apporte, et le met dans sa bouche » (texte de Molière) ; Colladan « donne des coups de poings à Benjamin » comme si c’était son ami (texte de Labiche) ; et il y a le fait que Vladimir sort beaucoup trop de légumes de ses poches alors qu’une poche normale n’est pas excessivement grande comme le montre la didascalie « il fouille à nouveau dans ses poches, et n’y trouve que des navets » et le fait qu’Estragon joue avec la nourriture alors qu’ils n’en ont pas en excès aussi « la fait tourner en l’air du bout des doigts » (texte de Beckett). Ensuite, dans La Cagnotte et En attendant Godot, on peut remarquer un comique de langage sur les noms propres : le nom des personnages et le nom des plats dans le texte de Labiche : « Cordenbois », « Colladan », « Champbourcy », « Tournedos à la plénipotentiaire », « coup de vent à la Radetzki » (texte de Labiche) et « Estragon