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Chapitre 5 : L’économie sociale et solidaire
Objectifs :
Définir l’économie sociale et solidaire
Mettre en évidence les apports de l’ESS dans l’économie nationale
L’économie sociale et solidaire (l’ESS) est complémentaire à l’action de l’Etat. Elle intervient déjà fortement, notamment dans la protection sociale, et son importance au niveau économique est croissante.
1. Qu’’est ce que l’économie sociale et solidaire ?
A. Une façon différente d’entreprendre
1) Les cinq principes fondateurs de l’ESS sont :
-La non-lucrative et la juste répartition des excédents :
Les excédents financiers ne peuvent pas donner lieu à une appropriation individuelle. Bénéfices, excédents, dividendes sont répartis entre les investissements, les réserves financières destinées à l’outil de travail.
-La gestion démocratique :
Le principe « une personne = une voix » vaut quelle que soit la somme investie au capital et le temps passé.
-La libre adhésion :
Personne ne doit obliger qui que ce soit à adhérer à une structure de l’économie sociale et solidaire. Dans le cadre d’une coopérative, Un salarié associé doit pouvoir vendre librement ses parts, s’il souhaite partir !
-La solidarité :
Adhérer à une structure de l’économie sociale et solidaire, c’est se mettre au service d’un projet collectif et non d’un projet conduit par une seule personne ou visant à faire du profit !
2/ Une structure de l'économie sociale et solidaire est nécessairement au service d'un projet collectif et non d'un projet conduit par une seule personne dans son intérêt propre.
Ce collectif peut être : un territoire : les sociétés coopératives d'intérêt collectif (Scic, avec lien), par exemple, sont généralement des outils de développement local.
Un groupe social : les mutuelles et les banques coopératives se sont créées pour répondre aux besoins spécifiques des artisans, des commerçants, des instituteurs,