Quel rôle pour les civils européens dans la Seconde Guerre mondiale, une guerre d’anéantissement ?

Le 1er septembre 1939, l’Allemagne nazie attaque puis envahit la Pologne, c’est le début de la Seconde Guerre Mondiale. C’est une guerre totale, une guerre totale signifie qu’elle regroupe toutes les forces d’un pays c’est-à-dire qu’elle fait travailler les forces à l’arrière (les civils) et utilise toutes les ressources financières du pays, aux dimensions planétaires. C’est aussi une guerre durant laquelle les ambitions territoriales et l’idéologie nazie se heurtent aux valeurs affichées par les Alliés et l’URSS. C’est une guerre d’une violence extrême ou des populations entières sont anéanties grâce à la mise en place d’une politique d’extermination systématique ainsi que de la collaboration de milliers de civils. Mais alors quel rôle ont joué les civils dans la Seconde Guerre mondiale et peut-on la qualifier de guerre d’anéantissement ? Pour ce faire nous avons à notre disposition 2 documents, le premier est une photographier représentant des écoliers soviétiques travaillant dans une usine d’armement pendant le blocus de Leningrad entre 1941 et 1943 et l’autre est un texte autobiographique écrit par Marguerite Duras qui évoque le retour de son mari déporté par les nazis et les conditions de vie dans laquelle ils vivaient.

Tout d’abord, nous pouvons dire que les civils sont au cœur de la recherche de l’anéantissement au cœur de la Seconde Guerre mondiale puisqu’ils participent à la traque des « races inférieures » ou alors se taisent, laissent faire et subissent ce qui peut laisser penser qu’ils sont d’accords avec ce qu’on leur propose. Par exemple, en 1933 quand le « boycott du 1er Avril » qui est une action antisémite organisée par le régime nazi est décidée, les allemands opposent une petite résistance mais, très vite, acceptent et croient les propos du nouveau chancelier, nommé deux mois auparavant, Adolf Hitler.
Ensuite, à l’aide du document numéro 2