Âge variable en sociologie
D’emblée une dimension biologique et sociale (l’âge comme construit social). Pour R. Rémond et A. Percheron, Age et politique, l’âge comme variable la plus objective avec le sexe (elle s’impose aux individus, on peut difficilement en changer) et en même temps un construit éminemment social (les définitions de l’âge et le découpage de la vie en différents âges varient dans l’espace et le temps ; valence différentielle des âges selon les sociétés et les époques). Question : âge comme variable explicative pertinente, cad ayant un effet propre permettant de rendre compte de faits sociaux (des manières d’agir, de penser, de sentir, selon la déf durkheimienne, Les Règles) ? Est-elle plus pertinente que d’autres variables traditionnelles telles que le genre, la PCS… ? Quel présupposé/ conception de la société et/ou de l’individu le maniement prioritaire d’une telle variable sous-tend-il ?
Aspect statique : rendre compte des cpts, valeurs et opinions à une date t selon les âges
Aspect dynamique : âge comme indicateur de changements macro (changements à l’œuvre dans la société, conflits de générations…) I. Age, attitude, opinion et changement social 1/ les effets propres de l’âge idée que la vie est un cycle comportant des périodes fondées sur une combinaison de contraintes biologiques et d’assignations institutionnelles et sociales.
- rôles et statut différents selon les âges ; cf les modes de socialisation des enfants par exemple. Cf J. Piaget et les étapes du dvpt de l’enfant et de l’apprentissage des rôles (ref à préciser)
- effets propres de l’âge sur les pratiques. Ex : la sociabilité ; cf Forsé, la sociabilité, Eco et stat, 1981 ; cf O. Galland, Sociologie de la jeunesse ; cf. Blanpain et Pan Ke Shon « à chaque étape de la vie, ses relations », Donnée sociales, 1999 ; des mêmes auteurs, « la sociabilité des personnes âgées », Insee 1ère, 1999. -> volume et forme de