Économie
Depuis son accès à la souveraineté nationale, le Maroc poursuit le rêve d’accéder au rang de pays développé et prospère. Aujourd’hui, et après plus d’un demi siècle d’existence souveraine, il continue toujours à espérer sortir du sous-développement et faire partie des nations modernes et riches. Certes, beaucoup d’eau a coulé sous le pont depuis la signature le 2 mars 1956 du traité de l’indépendance. Que de changements sont intervenus dans le tissu économique et social du pays. Ces changements, régulièrement évoqués dans les commentaires des hommes politiques, des experts voire de simples observateurs de la réalité marocaine,-diversification du tissu productif, émergence de nouveaux pôles de développement, urbanisation rapide, montée des contraintes et des préoccupations sociales et spatiales, etc- ont progressivement bouleversé les conditions de vie économiques et sociales. Le Maroc n’est plus uniquement ce pays pourvoyeur de matières premières agricoles et minières, il n’est pas, non plus, une économie où prédomine une agriculture de subsistance et une population analphabète et sans qualification ; il n’est surtout pas un pays qui s’est appauvri et a régressé. Pour autant, il serait encore trop tôt pour le classer parmi les pays développés. A suivre son évolution et, à décrire le chemin parcouru, il apparaît que le message qui s’y exprime le plus constamment est celui d’une société qui s’acharne à briser le cercle vicieux de la pauvreté et du sous-développement qui l’ont marquée au cours d’une grande partie du siècle passé.
L'ETAT DES LIEUX AU MAROC SUR LES PLANS ECONOMIQUE ET SOCIAL
Si on veut résumer l’évolution de l’économie marocaine au cours des décennies passées, on peut dire que c’est une économie qui fait preuve de dynamisme et d’expansion mais qui demeure soumise à des fluctuations assez fréquentes. Au milieu de la décennie 70 et au début des années 90, nombre d’économistes voyaient dans le Maroc un pays