CHAPITRE I : L’ANALYSE DU FAIT TOURISTIQUE

Historique : Le voyage, variante clé du tourisme, qui signifie le déplacement des personnes d’un espace géographique à un autre, a toujours existé. Hors, pour être qualifié de touriste, un voyageur doit être motivé par la recherche de l’agrément et des loisirs. Depuis l’antiquité grecque et romaine, se déplacer pour des séjours d’agrément en direction des stations thermales réservés essentiellement aux riches qui possédaient en plus des résidences de villégiature (partir à la compagne) qui leur servaient de résidences secondaires pendant leurs séjours Au moyen age, le monde arabo-musulman et dans l’Europe occidentale, les déplacements avaient plus un caractère d’exploitation et d’aventurisme ; c’est le cas du grand voyageur marocain Ibn Batouta au XIV siècle qui explora trois continents (Asie, Europe et Afrique) ou encore le vénitien Marco Polo à la même époque qui traversa l’Asie. Les récits de ces grands voyageurs vont susciter l’intérêt des gens pour la connaissance du monde. Ainsi, à partir du XVII et XVIII siècle netterra l’Europe le goût pour les voyages en direction de la France chez les jeunes des familles riches anglaises. Ces jeunes muni d’un guide en main leur donnant quelques rudiments de langues française et une description de quelques circuits qui mènent aux villes eu aux cites les plus connues. étaient considéré les premiers touristes en Europe. De là est né l’expression « faire le grand tour », expression qui passe en Grand Bretagne en XVIII siècle. En 1800, pour la première fois, le mot « tourist » désignait ceux qui faisaient ce grand tour. Et dés 1811 le tourisme international « le mot tourism » signifiait la pratique du voyage par plaisir comme une motivation principale. Jusqu’à là, le tourisme reste encore un phénomène de masse voir élitaire et il est loin d’être un phénomène de masse.

En effet, c e n’est qu’à partir de la moitié du XIX siècle, suite à la