Écriture dans l'antiquité
Le livre est le témoin privilégié de la pensée humaine. Depuis des milliers d’années, l’Homme a ressenti le besoin de s’exprimer oralement et par écrit. Les premières communications écrites étaient constituées par des dessins figuratifs et par des symboles.
En cette fin de siècle, le livre prend des apparences que personne n’aurait pu imaginer. En effet, sa forme a été l’objet d’une évolution surprenante et aujourd’hui il est l’aboutissement d’une évolution qui a débuté plus de 3500 ans après l’invention de l’écriture et près de 1000 ans avant celle de l’imprimerie.
Le papier n’a pas toujours été le seul support de l’écrit même si sa longue histoire nous imprègne d’une certaine linéarité. Après les supports rigides tels que la pierre, le marbre, les galets, les tablettes de cire, de bois ou d’argile, sont apparus des supports souples : le papyrus, le parchemin et enfin le papier. Le parcours de l’histoire de l’écrit depuis les supports souples fait apparaître une liaison très étroite entre la nature des supports, la forme des documents et les pratiques de lecture. A l'époque des médias électroniques, les nouveaux supports de l’écriture continue progressivement à faire évoluer les pratique de lecture. |
Sur quoi les Grecs écrivaient-ils ?Sur des tablettes recouvertes d’une couche de cire.
Les Romains révolutionnent le support écrit des livres, en lui donnant la forme moderne que nous connaissons : ils généralisèrent le codex, volume de feuilles reliées plus maniable et plus aisé à lire que le traditionnel rouleau. Le livre est devenu un objet maniable, facile à transporter, à ranger, lisible par un seul individu. Mais il reste un objet cher, même si le nombre de volumes en circulation augmente considérablement. L'usage du parchemin, plus solide, mais plus coûteux s'étend aux dépens du papyrus. Le passage de volumen au codex, parfois de taille très réduite, a comme conséquence la perte d'une partie des textes antiques qui ne sont plus