Écrivain engagé
Peut-on accepter que le geste déplacé soit une forme de liberté ?
Dans le contexte actuel de tension communautaire, l’ex miss Belgique (Cillou Annys), censée représenter les valeurs de notre nation vient heurter la sensibilité de notre pays en piétinant notre symbole. Ce sujet fut le centre de polémiques à travers tout le pays. Mais encore, le geste victorieux de Michel Platini après avoir marquer un but lors de la finale de la coupe d’Europe, sachant que 39 personnes ont péri dans les tribunes. Ces gestes déplacés peuvent-ils être une forme de liberté ? Clairement oui ! La question peut être abordée de différentes façons, notamment d’un point de vue philosophique, biologique et éthico légale.
Dans une première approche philosophique, l’homme est avant tout libre de faire ses propres choix et donc libre à lui de commettre un geste déplacé. Le simple fait d’opter pour cet acte c’est la liberté. Cette idée est également soutenue par un célèbre philosophe et écrivain espagnol connu sous le nom de Fernando Savater. Il défend l’idée selon laquelle choisir c’est la liberté ! Le 17 janvier 2011 les médias parlent de l’immolation publique d’un homme dans la capitale Egyptienne. L’homme en question a choisi de mettre fin à ses jours et il était libre de le faire.
Bien qu’un geste mal venu soit une forme de liberté, on peut également retourner la question dans un contexte biologique. Un homme est avant tout un être humain dont les réactions irrationnelles différent selon le taux d’émotivité, son caractère. Une personne colérique réagira de façon plus vive qu’une personne sensible avec un tempérament calme et posé. N’importe qui dans sa vie, a déjà été confronté à des situations qui l’ont poussé à accomplir un geste déplacé, que ce soit sur le coup de la colère, de la tristesse, de l’angoisse,… . Toutes personnes se sentant en situation de détresse voir de danger va vouloir se défendre. Ce qui est humainement compréhensible.