Eloge paradoxal de la chaise Sujet: Ecrire l'éloge pardoxal d'un objet ou d'un comportement. Qui y a-t-il de mieux qu'une chaise en ce monde ? A la fois utile et confortable, elle nous satisfait en tout occasion. Elle supporte le poids, parfois imposant, des hommes pendant des heures. Ils s'y écroulent parfois, elle a très peur. Elle tient à ses planches comme à leurs os, elle est même obligée de leur soutenir le dos... Pourquoi une chaise ne recevrait-elle pas plus de respect de la part des humains ? Elle a sans doute porté les personnes les plus illustres : des philosophes complexes, des écrivains inspirés, des mathématiciens convaincants, des hommes que l'on dit « grands » et qui ont dirigés le monde. Pontifical ou lieu du pouvoir suprême, les chaises sont présentes dans tous les grands conseils, elles ont permis aux hommes de prendre les décisions les plus importantes, celles qui ont changé nos vies. Elles ont même parfois, parce qu'elles étaient vides, immortalisé la volonté politique d'un pays de ne pas se soumettre à la majorité exprimée. Elle a également reçu les confessions de personnes désorientées attendant des conseils éclairés. Elle a porté le corps fatigué de travailleurs épuisés ou d'hommes et de femmes désemparés. Cet objet ingénieux, apparut dans les maisons les plus aisées à la renaissance, a longtemps été réservé aux personnes les plus riches, les plus pauvres se contentant d'un tabouret.....ou de porter ces seigneurs saupoudrés. « Celui qui reste assis dix heures par jour obtient précisément la moitié plus de considération qu'un autre qui n'en reste que cinq, parce que c'est sur les chaises que la noblesse s'acquiert. », ainsi s'exprimait Charles de Secondat dans son oeuvre le Baron de Montesquieu. Composé d'un dossier, de pieds et parfois de bras, ce séant est semblable à ces humains qui siègent en permanence. Pourquoi voit-on en ces meubles splendides des objets ordinaires ? Nous devrions accorder plus d'importance à