éthique et justice
Aujourd’hui, la justice agit en fonction d’un code légal, dont l’ensemble de la population est soumis. Celle-ci ne peut remettre en question cette institution. Pourtant la population a le droit de pouvoir s’interroger sur son propre système judiciaire, car il est question ici de sa propre sécurité et aussi de son droit personnel d’être au courant de la manière dont celle-ci fonctionne. Bien évidemment, pour bien des gens le droit est très flou. La justice s’oppose bien souvent à la moralité d’une population. C’est le cas dans l’affaire Guy Turcotte. Beaucoup de Québécois se sont interrogés sur leur système de justice suite à l’acquittement de Guy Turcotte. Ceux-ci ont eu une totale incompréhension de ce verdict. Un geste aussi immoral est-il aussi explicable au nom de la justice? On peut en débattre bien longtemps, mais au final est-ce que l’opinion de la population est importante au sein de la justice ? La réponse est non. Beaucoup de politiciens et chroniqueurs ont aussi débattu de ce procès en remettant ainsi en question la pertinence des procès devant jury, et ainsi proposer la réécriture du Code criminel, voir même faire une réforme du régime des témoins experts. On peut voir ici qu’il y a bien des solutions qu’on pourrait s’imaginer, mais il y a très peu de réponses que notre système judiciaire peut nous donner. La véritable question qu’il faut se poser, c’est qu’elle est le rôle que devrait avoir la justice dans notre société ? Selon moi, une société qui se dit de droit doit être stricte en ce qui concerne son code criminel. C’est pourquoi la justice doit agir en fonction de la moralité de sa population et non selon un code légal qui favorise l’inégalité, le manque de responsabilité et d’intégrité. C’est pourquoi on doit proposer un système de justice qui est au service de la population, qui agit de manière impartiale et qui privilégie cette valeur importante qu’est la responsabilité.
Dans notre société, les principes de justice