Étude
Cette courbe, issue des statistiques publiées par la Dares (1), concerne l’évolution du nombre de chômeurs de catégorie A, en France métropolitaine, pendant les cinq années pendant lesquelles Nicolas Sarkozy a dirigé la France.
Les 2 867 900 chômeurs de catégorie A, ce sont des personnes qui, tout en continuant à effectuer des actions en vu de retrouver du travail, n’ont pas travaillé une seule heure pendant le mois précédant la comptabilisation statique du nombre de chômeurs par Pôle Emploi. Il existe d’autres catégories de chômeurs.
Les personnes en catégories B et C étaient 1 410 700 en France métropolitaine en fin février 2012. Ces personnes ont réussi à travailler un peu pendant le mois étudié. Pour la catégorie B, moins de 78 heures ; pour la catégorie C, plus de 78 heures.
Il existe deux autres catégories de chômeurs, D et E, qui ne cherchent pas d’emploi en raison, par exemple, d’un stage, d’une maladie, d’une formation, etc.). Leur nombre était de 608 700 en France métropolitaine fin février 2012.
Au total, 4 887 300 de chômeurs sont inscrits à Pôle Emploi en métropole dans l’ensemble des cinq catégories. Avec les départements et les territoires d’outremer, -Ne sont-ils pas Français ? Pourquoi les exclure des statistiques nationales ?- le seuil des cinq millions de chômeurs est largement dépassé.
L’analyse de la courbe du chômage.
Un premier regard permet de constater que, entre l’élection de Nicolas Sarkozy et le début de la campagne officielle de 2012, le nombre de chômeurs de catégorie A est passé de 2,15 millions à 2,87 millions soit une aggravation de 720 000 chômeurs (+33%)
La courbe permet d’identifier deux phases.
La première, qui va jusqu’en mars 2008, correspond à la poursuite de la baisse du chômage qui avait commencé pendant le mandat de Jacques Chirac. Un point bas est atteint à 1 985 100 chômeurs. Peut-être est-ce à ce moment-là que la « rupture » promise par le candidat