À l’ouest rien de nouveau - e.m. remarque
I. À 9 km en arrière du front. Préoccupations quotidienne : les repas. Narrateur : Paul Baumer. Description de l’environnement des soldats. Kantorek, le professeur. Persuade les jeunes soldats de se battre. Premier mort, Behm. Impossible de le secourir. Kemmerich, blessé, amputé d’une jambe. Les autres lui rendent visite. Mûller s’intéresse à ses bottes. Ils savent que Kemmerich va mourir.
II. Le narrateur se souvient de leur fierté quand ils sont allés au recrutement. Mais l’instruction militaire les a transformés (“dressage”). Kemmerich est de plus en plus mal en point, Le narrateur reste auprès de lui, le rassure, lui parle de l’avenir. Kemmerich donne ses bottes à Muller (il sait qu’il n’en aura plus besoin). Les médecins/infirmiers sont blasés, les morts sont des numéros. Le narrateur est révolté, puis il se reprend, pense à la vie qui l’attend, va manger avec ses camarades.
III. Arrivée de renforts. Moments de détente. Katczinsky, débrouillard: procure des haricots, du pain, de la viande de cheval. Himmelstoss, commandant très dur. “La terreur du Klosterberg”. Il est redouté. Les jeunes soldats se vengent et le battent un soir où il est saoul. Ils sont devenus durs, eux aussi.
IV. Les soldats vont en camion vers le front, dans les tranchées. Ambiance sinistre : bruit des canons, des obus qui tombent, éclairs de lumière. Terreur des plus jeunes. Zone dévastée. Les combats font rage. Chevaux qui agonisent. Les soldats sont en pleine bataille, dans un cimetière. Attaque aux gaz. Le narrateur assiste un jeune blessé qui meurt un peu plus tard. Cinq morts dans sa compagnie et huit blessés.
V. Les soldats ont des poux. Ils parlent de la paix et de la guerre, ils sont désabusés. Ils parlent de ce qu’il feront après la guerre. Ils ont peu d’espoir. “La guerre a fait de nous des propres à rien”. Retour de Himmelstoss. Tjaden refuse de lui obéir.