Au début de la nouvelle, le docteur Héraclius Gloss mène une vie paisible à Balançon. Certes, on doit bien le trouver un peu excentrique, surtout lorsqu’il oublie le lieu et l’heure quand, plongé dans un livre, il est ramené à la réalité par le bouquiniste qu’il visitait. À ce détail près, il vit comme ses contemporains, sans faire de vagues, et il entretient les meilleures relations avec deux dignes représentants du tranquille monde intellectuel de Balançon, M. le Doyen et M. le Recteur. Ce tranquille tableau est bouleversé le jour où il découvre la métempsycose.
Cette découverte l’enthousiasme au point qu’il en change sa façon de vivre : il adopte un singe qui s’installe chez lui comme un invité mal élevé, ce qui provoque l’ire de sa domestique Honorine. N’en doutons pas : elle se plaint certainement haut et fort quand elle croise quelque commère de sa connaissance. Puis il décide d’adopter un régime végétarien, poussant ses commensaux habituels, le Recteur et le Doyen, à ne plus fréquenter sa table devenue selon eux terne et insipide. En outre, il tente de convaincre ses deux amis de l’importan