Mémoires d’outre-tombe

par

Partie II

De retour en France, Chateaubriand s’étonne de l’appauvrissement de son pays : « À droite et à gauche du chemin, se montraient des châteaux abattus ; de leurs futaies rasées, il ne restait que quelques troncs équarris, sur lesquels jouaient des enfants. On voyait des murs d’enclos ébréchés, des églises abandonnées, dont les morts avaient été chassés… » À Paris, Chateaubriand se consacre tout entier à l’écriture, notamment à la révision du Génie du Christianisme, d’Atala et de René. Insomniaque, il écrit une lettre à Mme de Staël qui attire l’attention du public mais c’est Atala qui fonde sa renommée d’écrivain. Par la suite, Chateaubriand se rend en Bretagne où il retrouve sa famille et sa femme : il se rend compte que sa sœur Lucile est en train de devenir paranoïaque et dominatrice vis-à-vis de son épouse. Quant au Génie du Christianisme, en raison du contexte social, l’ouvrage est à la fois contesté et louangé. Qui dit succès littéraire dit succès mondain et Chateaubriand se retrouve à fréquenter plusieurs salons.

En octobre 1802, « une contrefaçon du Génie du Chri

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