Colette chérit tendrement ses souvenirs d’enfance. Non seulement ils lui rappellent sa symbiose avec la nature, mais aussi sa mère à qui elle donne une sorte d’aura mythique tellement elle paraît extraordinaire. Sa mère la couvre d’affection. Elle lui a donné le sobriquet de « Beauté, Joyau-tout-en-or », montrant combien Colette est précieuse à ses yeux. Comme une mère nourrit son enfant, Sido nourrit Colette de son amour de la nature, de la campagne, de son jardin, de ses fleurs : « elle entretenait toute l’année des reposoirs de plantes en pots, géraniums rares, rosiers nains, reines-des-prés aux panaches de brume blanche et rose ». C’est donc elle qui initie Colette au jardinage et aux mystères de la nature.
Aux yeux de Colette, Sido a des pouvoirs surnaturels, ce qui fait d’elle une déesse souveraine. Grâce à ses pouvoirs, elle est capable d’offrir à Colette les choses qu’on ne peut que voir, des choses qui ne se passent pas de main à main telles que l’aube que Colette chérit : « j’aimais tant l’aube… ma mère me l’accordait en récompense ».
Aussi, Sido a une emprise sur tout