Abbé

Molesmes pour protester contre la puissance, le luxe et l’intervention dans le domaine politique des moines de Cluny. Grande importance de saint Bernard de Clairvaux (né en 1091), moine à Cîteaux, (à 22 ans) fonde une autre abbaye à Clairvaux (dont il est abbé jusqu’en 1153). Retour à règle de saint Benoît. Implantation dans des endroits très isolés, à l’écart du monde extérieur (au désert), idéal de pauvreté absolue, ne rien posséder, aucun décor dans les églises (dépouillement), prière et travail manuel

du séminaire, il se nourrit de lectures qui étaient autant politiques que religieuses. Il a alors 21 ans et le 11 juin 1775, il assiste au sacre du roi Louis XVI à la cathédrale de Reims. Le 24 septembre 1775, le roi désigne Charles-Maurice comme abbé commendataire de l'abbaye de Saint-Denis de Reims : un premier revenu et une adresse officielle. Cependant ce n’est pas à Reims que l'abbé de Périgord s’installe mais à Paris, il s'inscrit à la Sorbonne où, durant trois ans, il prépare sans trop d’effort

o..."p223, ils sont passifs face au danger et le seul ordre du prieur claustral est de faire enfermer le seul moine qui défend l'abbaye, ses paroles sont donc idiotes"Que peut bien faire cet ivrogne ici? Qu'on le mène au cachot" (p225). "Feu notre abbé disait que c'est une chose monstrueuse que de voir un moine savant" p289, les abbés revendiquent donc l'ignorance au nom de l'autorité monacale. Grâce à frère Jean, Rabelais exprime son désaccord à propos de certains usages de l'église en faisant une

100 moines - En 1080 = 200 - 12 siècle = 350. Hugues de Semur va donc entreprendre des travaux d'agrandissement et de reconstruction selon un projet bien précis et très bien financé (par deux rois) mais aussi selon une autre raison. Un ancien abbé devenu moine (Gunzo) aurai reçu la visite dans son songe de saint Pierre lui ordonnant de prévenir Hugues de Sémur qu'il devait construire une nouvelle abbaye pour Cluny, selon des critères bien précis. Ce songe nous ai rapportés dans les vies de Saint

d’exposition à l’étage.   |   |   | La chapelle de la prison des enfantsLa porte d'entrée des visiteurs de l'abbaye donne sur une petite chapelle (style néogothique) construite en 1860 dans l'espace jadis affecté aux chevaux et carrioles au père abbé et transformé en “colonie agricole” pour les jeunes délinquants de l'époque.  | © Henri Gaud/Editions Gaud |   | Le bâtiment des conversLes frères convers étaient des religieux chargés de la mise en valeur des domaines de l’abbaye, alors que

prière et recueillement, ainsi que les activités de copistes. Enfin c’est un mouvement favorable à la paix et qui accueille de nombreux pénitents. Cet ordre s’étend un peu partout en France jusqu’à atteindre 1400 établissements. A sa tête on trouve un abbé qui exerce une autorité sur toutes les « abbayes-filles » qui donne une unité à l’ordre. Les clunisiens se démarquent par leur renouveau intellectuel et artistique : ils sont à l’initiative du mouvement gothique et de la profusion d’ornements décoratifs

testament, la propriété du duc d'Aquitaine, Guillaume le Pieux. Vers la fin de sa vie le duc Guillaume voulut, suivant l'usage d'un grand nombre de seigneurs puissants, fonder un nouveau monastère. Il manda Bernon, d'une noble famille de Séquanie, abbé de Gigny et de Baume, et voulut, en compagnie de ce saint personnage, chercher un lieu propice à la réalisation de son projet. «Ils arrivèrent enfin, dit la chronique, dans un lieu écarté de toute société humaine, si désert qu'il semblait en quelque

développement et l'importance croissante des ordres religieux • Le clergé se divise en deux groupes : le clergé séculier (archevêque, évêques, prêtres) qui est au contact des fidèles et le clergé régulier qui vit dans les monastères et les abbayes (abbé, moines ; abbesses, moniales). • La période est marquée par le développement de grands ordres monastiques (clergé régulier). Les moines (et les moniales) veulent se retirer loin du monde dans des abbayes, des monastères isolés afin de mieux prier

développement et l'importance croissante des ordres religieux • Le clergé se divise en deux groupes : le clergé séculier (archevêque, évêques, prêtres) qui est au contact des fidèles et le clergé régulier qui vit dans les monastères et les abbayes (abbé, moines ; abbesses, moniales). • La période est marquée par le développement de grands ordres monastiques (clergé régulier). Les moines (et les moniales) veulent se retirer loin du monde dans des abbayes, des monastères isolés afin de mieux prier

possible de cumuler les fonctions ni les dignités et revenus strictement attachés à un canonicat : ligne 13 à 15, « Que les clercs ne possèdent pas de prélatures ou de prébendes dans deux villes ou deux églises. Que personne ne soit à la fois évêque et abbé ». En plus d'affirmer et de prévenir les sanctions encourues si sa volonté n'est pas respectée concernant l'indépendance de l'Église, le Pape fait de même envers les clercs et ses mœurs. Les préceptes d'antan se doivent d'être ré-inculqués et respectés