André Comte-Sponville

appelait. Mais voulant sortir ou sauver le monde du nihilisme Nietzschéen, comme l’être est exclu, on substituera ce nihilisme par le cynisme des modernes. S’inspirant dans doute d’un livre de Raymond Polin sur La création des valeurs, André Comte-Sponville a présenté sa conception comme un cynisme, par quoi il faut entendre non pas la forme assez détestable d’immoralisme que l’on a coutume de désigner par ce terme, mais seulement l’aveu que les valeurs, faute de pouvoir être vraies et exister

Saisir chaque jour comme il vient. (Carpe diem). N’éprouver ni remords ni crainte de l’avenir… -Pour être heureux il faut se désespérer au sens de « se départir de l’espoir. » « Espérer c’est vivre sans savoir, sans pouvoir, sans jouir » écrit André Comte-Sponville. -Se désattacher. S’attacher c’est investir dans un lien fugace. « Si tu embrasses ton enfant…Rappelle toi que tu aimes un mortel…Demain il mourra… »écrit Epictète dans « Les Entretiens ». -Agir comme si c’était la dernière fois (Marc-Aurèle)

 Les individus peuvent toujours croire en Dieu ; notre  société ne peut plus fonder sur lui sa cohésion. Cela fait un grand vide, qui fragilise  le corps social. Tel est le sens que je donne ici à l’expression de Nietzshle : Dieu est  socialement mort. André Comte ­ Sponville Le capitalisme est­il moral ?  Albin Michel, 2004. EXAMEN DU BACCALAUREAT    SESSION DE REMPLACEMENT AOUT 2009 EPREUVE  :  PHILOSOPHIE   SERIES  :  A1 – A2 DUREE  :  4  Heures Le candidat traitera, au choix, l’un des trois sujets suivants :

l'éthique Ludwig Wittgenstein * Pour une morale de l'ambiguïté, Simone de Beauvoir, 1947 * Cahier pour une morale, Jean-Paul Sartre, 1983 (posthume) * Notions élémentaires de la morale, Robert Spaemann * Petit traité des grandes vertus, André Comte-Sponville

insensibles et comme stupides mais dans un progrès continuel et ininterrompu à de plus grands biens ».             (Voilà la réponse de Leibniz au débat Socrate/ Calliclès)               D. Le désir comme jouissance / le désir comme manque (André Comte-Sponville : Petit traité des grandes vertus)             Il y a deux sortes de désirs : 1) le désir de ce qu’on a (« désir-jouissance »)                                                           2) le désir de ce qu’on n’a pas (le désir comme manque)

mal mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. » « …Non pas tant à cause qui font le mal… » "Le mal c'est porter atteinte à l'humanité. Il est en nous chaque fois que nous nous préférons à tout le reste" dit le philosophe André Comte-Sponville. Le mal décrit un certain type d’événement, de comportement nuisible ou désastreux mais aussi une source de souffrance moral ou physique. « … mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. » Tout d’abord, lorsqu’une personne peut

constructeur ou l’odora pour le fleuriste. Une question est posée ici. Les sens sont-ils nécessaires à la connaissance ? Certains philosophes s’attaquent à la question en précisant leur point de vue face à elle. Un de ceux-ci est le philosophe André Comte-Sponville. Il est un philosophe matérialiste, rationaliste et humaniste français né en 1952. Face à la question, il souligne que connaître les choses, c’est toujours les percevoir ou les penser, elles le sont pour nous et que n’avons aucun accès direct

temps qui passe et entraîne tout avec lui, et par conséquent au sentiment profond d’impuissance face à la métamorphose de toute chose que se heurtent les tout premiers philosophes, dits Présocratiques. Ce mystère « de la fuite du temps » (André Comte-Sponville, Le Goût de Vivre ), ce mouvement, ce changement et ce passage du temps donnera sujet à de multiples métaphores comme celle d’Héraclite : « Nous ne nous baignons jamais deux fois dans le même fleuve… ». On le voit donc

s'agissait de laisser le peuple faire les lois. Le respect des lois serait alors la liberté, et tout homme refusant de respecter ces lois verrait l'Etat le "forcer à être libre". Mais l'homme ne peut attendre une liberté absolue de l'Etat. Selon André Comte-Sponville, le rôle de l'Etat serait même de supprimer une part de la liberté de l'homme - celle qui pourrait nuire aux autres citoyens - afin de garantir une liberté certes partielle, mais juste et égale pour tous. L'homme, dans son propre intérêt, doit

philosophes dans la lignée d'Épicure et Spinoza, comme André Comte Sponville ("Le bonheur, désespérément"), Clément Rosset("La force majeure"), Robert Misrahi ("Traité du bonheur"), Bruno Giuliani ("Le bonheur avec Spinoza"), Michel Onfray ("L'art de jouir") ou Vincent Cespedes (Magique étude du Bonheur, Larousse, coll. « Philosopher »). Définie comme une "Approbation inconditionnelle de l'existence" (Cl. Rosset), un "Gai désespoir" (Comte Sponville) ou encore "Une addiction à la vie" (Cespedes), la