Anna Braillé ène Shot

insolences du Frère Untel », Montréal, Les Éditions de l’Homme Itée, 1960, 128e mille, p.158. ³ GODIN, Gérald, « Le joual et nous », dans Parti pris, Pour une littérature québécoise, Montréal, vol. 2, no5, janvier 1965, p.18-19. ⁴ DOR, Georges, Anna braillé ène shot (Elle a beaucoup pleuré). Essai sur le langage parlé des Québécois, Montréal, Lanctôt éditeur, 1996, p.11-20.

frangais torturé a la télé TROISIEME ET DERNIER ESSAI SUR LE LANGAGE PARLE DES QUEBECOIS D'abord connu pour ses chansons, Georges Dor a aussi publié des romans et des essais, dont une série de trois essais sur le langage parlé des Québécois : Anna braillé éne shot, Ta mé tu 1a? et Les qui quiet les que que ou le francais torturé d la télé, qui recense quelque 500 expressions fautives entendues et répétées fréquemment sur les différentes chaines de la télévision d'ici par des journalistes et des animateurs

comme le faisait le journaliste André Laurendeau. L'indignation face à ce sociolecte est largement signalée par l'auteur Jean-Paul Desbiens dans son essai Les Insolences du Frère Untel (1960), puis par l'auteur Georges Dor dans son pamphlet Anna braillé ène shot (1996, en français : « elle en a pleuré un grand coup »). Bien que la période d'affirmation nationale des années 60 ait eu des effets mélioratifs dans les mentalités face à l'oralité, le joual en tant que sociolecte — comme le ebonics aux