Aristarque de Samos

km de la Terre, alors que la Lune n’est « seulement » qu’à 300 000 km. La planète Pluton, la dernière du système solaire, est environ 40 fois plus éloignée de la Terre que le Soleil. Un peu d’histoire Aristarque (IIIe siècle avant J.-C.) est originaire de l’île grecque de la mer Égée, Samos. Il évalua les distances relatives de la Terre à la Lune et de la Terre au Soleil. Celui-ci fut également le premier à imaginer que la Terre tourne sur elle-même et autour du Soleil. 1. Astronomie Mieux

terre est animée d'un double mouvement : un mouvement de rotation sur son axe une fois par jour, et un mouvement de révolution autour du soleil, une fois par an. → héliocentrisme La théorie de Copernic n'est pas nouvelle, puisque déjà Aristarque de Samos (IIIe siècle av. J.C.) avait enseigné que la terre se déplace. Mais c'est à Copernic que l'on doit d'avoir redonné tout sa vigueur à la théorie héliocentrique[27]. Copernic n'a pas été inquiété de son vivant par l'Église. Cependant, il a

sphères, et donc que la Terre aussi. De plus, les planètes seraient encastrées dans des orbes, tournant de manière circulaire. Les pythagoriciens ne pensent pas que la Terre soit le centre de l'univers, et préfèrent la théorie héliocentrique, Aristarque de Samos expliquant les phases de la Lune par la rotation de la Terre autour du soleil. Cependant, Platon et Aristote proposent un modèle géocentrique, les planètes et le soleil tournant alors autour de la Terre. Mais à cette époque, il ne s'agissait

“acrobaties” intellectuelles, a cependant surv´cu plus e d’un mill´naire, jusqu’` la Renaissance et les travaux de Copernic. e a Un seule exception dans un courant de pens´e exclusivement g´ocentriste : l’´cole e e e fond´e en 280 avant J.C. par Aristarque de Samos qui osa soutenir une th`se h´liocentriste e e e selon laquelle la Terre, sph´rique, tournerait sur elle-mˆme tout en se d´pla¸ant autour du e e e c Soleil. Une pareille audace lui valu la r´primande publique. Il proposa mˆme la premi`re e e

les étoiles (notamment la lune et le soleil) qui tournaient autour d’elle. Le fait que la terre puisse tourner autour d’elle-même avait cependant été suggéré par le grec PHILOLAOS de CROTONE dès 5ème siècle avant J.-C.]) Par ailleurs, le grec Aristarque de SAMOS (310–230 av. J.-C.) était allé plus loin en soutenant que le soleil et non la terre était le centre de l'univers et qu’à ce moment là c’était la terre qui tournait autour de lui, en plus de tourner autour d’elle-même, thèse dite de l’héliocentrisme

montrés à leur avantage dans ces interventions. Cléanthe, le prédécesseur de Chrysippe à la tête du Portique, pour ne prendre que ce seul exemple, manqua déshonorer le stoïcisme en demandant que l’on traîne en justice, pour cause d’impiété, Aristarque de Samos, l’un des rares astronomes de l’Antiquité qui ait envisagé de mettre au centre du monde le Soleil et non la Terre ; il ne fut heureusement pas écouté. Ce qui est intéressant de remarquer dans ce type d’intervention, c’est que le philosophe stoïcien

G´n´ralit´s sur la science grecque e e e Paestum Élée Sybaris Grande Grèce Epire LEMNOS Troie Mysie Pergame LESBOS Phocée CHIOS Magnésie Smyrne Lydie Crotone Mer Ionienne Delphes Eu bé e SICILE Athènes ANDROS SAMOS Ionie NAXOS COS Éphèse Milet Phrygie Carie Cnide CYTHÈRE Agrigente Syracuse Gela Olympie Corinthe Pé lop on nè s Sparte e RHODES Mer Intérieure CRÈTE 17 18 3. La science grecque Cette importance de la dialectique

Carthaginois de fortifier la côte du Nord de l’Afrique, et de recruter d’excellents mercenaires. La Carthage nouvelle, forte, protectrice des Phéniciens, dut se préoccuper des Grecs qui occupaient l’Italie méridionale et une partie de la Sicile. Coléus, de Samos, (640) avait révélé aux Grecs les richesses de la Bétique, et les Phocéens de Marseille (600) avaient ouvert la Gaule à leurs compatriotes. Les Grecs tendaient donc à envahir la Méditerranée occidentale, à en chasser, comme ils l’avaient fait jadis

mais aucun d'eux ne la place dans la terre à cause de sa composition complexe [en grec dans le texte], Métaphysique, 1, 8 (p. 217) D'eux tous Aristote dit judicieusement qu'ils laissent inexpliquée l'origine du mouvement (p. 218 sq.). Pythagore de Samos (vers 540) : Le nombre est le principe fondamental : Le nombre est l'essence de toutes choses et l'organisation de l'univers dans ses déterminations se présente en général comme un système harmonieux des nombres et de leurs rapports *. (Aristote,

savants, au moyen d’observations sagaces, à défaut d’instruments d’optique, soupçonneront la plupart des lois qui régissent l’astre des nuits. Ainsi Thalès de Milet, 460 ans avant J.-C., émit l’opinion que la Lune était éclairée par le Soleil. Aristarque de Samos donna la véritable explication de ses phases. Cléomène enseigna qu’elle brillait d’une lumière réfléchie. Le Chaldéen Bérose découvrit que la durée de son mouvement de rotation était égale à celle de son mouvement de révolution, et il expliqua