Atrée

sommes en mesure de dire que le thème de la vengeance occupe une majeure partie du conte. Crébillon fils a été très influencé par son père Crébillon père 28 qui chargeait ses tragédies par ce sentiment violent. Nous pouvons lire à titre d’exemple dans Atrée et Thyeste 29, tragédie où l’auteur expose l'affreuse revanche qu'Atrée tire de son frère Thyeste, ces vers : « Avec l’éclat du jour, je vois enfin renaître / l’espoir et la douceur de se venger |

du jardinier dont les Euménides annoncent le mariage le jour même. Oreste redécouvre le palais par le biais de ses propres souvenirs et par les informations de ses guides. Les épisodes tragiques de la famille des Atrides sont brièvement évoqués : Atrée, Cassandre, Thyeste, Agamemnon. Electre est présentée d'emblée comme attachée aux souvenirs de son père et de son frère. Les Euménides récitent l'histoire de Clytemnestre qu'elles dépeignent comme criminelle, puis celle d'Electre : le spectateur

suis point tombée". Il s'agit là aussi d'un trait rencontré souvent chez les personnages de tragédie que l'unité psychologique comme cause de leurs actions. (_) leur trouvons régulièrement un destin lié à leurs ancêtres dans la mythologie grecque -> Atrée transmet sa malédiction par exemple. Dans une idée amalgamée, Balzac montre une prédestination du nom Mortsauf (histoire... cahier de brouillon). ->Aussi cette lettre testamentaire d'Henriette révèle, de par son lyrisme, une noblesse et une majestuosité

1767 Charlot ou La Comtesse de Givry, drame, 1767 Le Dépositaire, comédie, 1769 Les Guèbres ou La Tolérance, tragédie, 1769 Le Baron d’Otrante, opéra buffa, 1769 Les Deux Tonneaux, opéra-comique, 1773 Sophonisbe, tragédie, 1774 Les Pélopides ou Atrée et Thyeste, tragédie, 1770 Les Lois de Minos, tragédie, 1773 Don Pèdre, tragédie, 1774 L’Hôte et l’Hôtesse, divertissement, 1776 Irène, tragédie, 1778 Agathocle, tragédie, 1778 Seize volumes de ses œuvres ont paru dans la Bibliothèque de la Pléiade

depuis quand, Seigneur, tenez-vous ce langage ? Comblé de tant d'honneurs, par quel secret outrage Les Dieux, à vos désirs toujours si complaisants, Vous font-ils méconnaître et haïr leurs présents ? Roi, père, époux heureux, fils du puissant Atrée, Vous possédez des Grecs la plus riche contrée. Du sang de Jupiter issu de tous côtés, L'hymen vous lie encore aux Dieux dont vous sortez. Le jeune Achille enfin, vanté par tant d'oracles, Achille à qui le Ciel promet tant de miracles, Recherche

sont que des « petites filles », et pourtant elles connaissent un passé, une histoire bien antérieure à leur âge. Elles mentionnent les ancêtres d'Oreste tout en pouvant dévoiler les crimes qu'ils ont subis ou commis. Ainsi, le spectateur sait qu' Atrée, « le premier roi d'Argos », tua les fils de son frère, puis les lui fit manger, que Cassandre fut « étranglée dans l'échauguette ». Ces crimes précédents sont dits explicitement. D'autres, tels Thyeste père de deux fils qu'il a mangés sans le savoir

l'amiable. C'est toute la différence entre l'épopée et le théâtre de boulevard. • Résumé : Le mythe d'Electre se déroule dans la célèbre famille des Atrides. Pour comprendre le mythe d'Electre, il faut d'abord connaître la légende des Atrides. Atrée est le roi d'Argos. Son fils Agamemnon lui succède sur le trône à sa mort, et il épouse Clytemnestre (toute une histoire de la guerre de Troie). Agamemnon, Le Roi des Rois, a sacrifié sa fille Iphigénie aux dieux. Son épouse, Clytemnestre, aidée de

dîner est donné au cours duquel Phèdre fait du pied à Thésée, etc. Jean Giraudoux écrit deux célèbres pièces qui reprennent respectivement le mythe troyen avec La Guerre de Troie n’aura pas lieu (1935), titre ironique, et la malédiction des Atrides (Atrée est le père d’Agamemnon et donc le grand-papa d’Electre) avec Electre (1937), qui mêle également des éléments sérieux et des éléments comiques. De son côté, Jean Cocteau, dans La Machine infernale (1932-1934) reprend, non sans ironie, la tragédie d’Œdipe-Roi

une visite guidé très habile du narrateur des différents évènements qui se sont déroulé dans différentes parties du château : (l.54-55) ; (l.60) ; (l.72-75) * Une esquisse globale du mythe qui est matérialisé dans le palais: meurtre commis par Atrée (l.54) ; mort de Cassandre (l.60) ; mort d’Agamemnon (l.72) ; Thyeste (l.70) * L’ancienne chambre d’Oreste : mécanisme classique de la double énonciation 3) Des renseignements sur les personnages * Sur Electre : peu de choses mais évoque

Usurpateurs. Laïus doit fuir chez Pélops. Rentrant à Thèbes pour y régner, il enlève CHRYSIPPOS (fils de son hôte, Pélops) dont il est amoureux. Courroux d’Héra (déesse du mariage) et malédiction sur la famille. Chrysippos est tué par ses demi-frères, Atrée et Thyeste, jaloux de sa beauté. 6. LAÏUS épouse JOCASTE, de la race des « semés ». L’oracle leur interdit d’avoir une descendance : elle causerait la perte de Thèbes. Œdipe naît cependant. Ses parents l’abandonnent sur le Cithéron, pendu par un