Avantage absolu

Marine Quinton, Académie de Reims Notions du programme Notions complémentaires Rareté, coût d’opportunité, modèle, Utilité marginale utilité, contrainte budgétaire, prix relatif Echange marchand, spécialisation, Echange non marchand, avantage absolu, gain à l’échange avantage comparatif, division du travail, compétitivité des entreprises Plan : 1. Faire des choix sous contrainte Introduction : la nécessité de faire des choix 1.1 Des Choix sous contraintes 1.2 Choix et coût d’opportunité 1.3 L’impact

=> Th des avantages absolus : Pays se spécialise ds ce en quoi il est le meilleur => Pays échangent entre eux. 2. David RICARDO ‘’Principes de l’éco politique et de l’impôt’’ 1817 - Th de la valeur du travail : Val d’échange = travail incorporé dans la marchandise par l’activité de production. - Th Monétaire : Inflation causé par interconvertibilité des billets en or (GB 1797) => Ctrl fabrication des billets = Contrôle de l’inflation. - Th Commerce International : Avantage Comparatif

représente un facteur majeur de | |croissance économique. Comme les échanges entre individus, les échanges entre nations permettent à chacun de produire plus efficacement | |en exploitant ses ressources de telle sorte qu’il bénéficie d’«avantages comparatifs». Il en résulte plusieurs conséquences : une | |meilleure utilisation des ressources productives de chaque pays qui permet d'augmenter à la fois la richesse nationale et mondiale ; une| |réduction des coûts d'achats des biens

avec la théorie des avantages absolus dans son ouvrage de 1821 : les gains mutuels de l’échange - Reprise par D. RICARDO qui poursuit avec la théorie des avantages comparatifs : chaque nation a intérêt à se spécialiser dans la production où elle possède un avantage comparatif ou le désavantage comparatif le moins important - Modification de HOS : contestation de l’idée selon laquelle chaque nation doit se spécialiser là où elle dispose « naturellement » d’un avantage comparatif (Japon :

Module 2 : Les avantages de l’échange, bases de l’économie Introduction : « L’Asie au cœur des échanges mondiaux » Du à la crise en 2008 et 2009, chute brutale de 23% du commerce international Après la crise, la reprise : on exporte de plus en plus ce que l’on produit. Le coefficient d’exportation : part d’exportation par rapport au PIB ne fait qu’augmenter. Cela montre la mondialisation, on dépend des autres. Les échanges se multiplient de plus en plus (6% / an) et la production augmente de 3

entreprise. Il critique certains auteurs qui pensent que le commerce international est un jeu à somme nulle, c’est à dire un jeu où il y a un gagnant et donc forcément un perdant. Tout au long de cet ouvrage il va faire référence à la théorie des avantages comparatifs de David Ricardo qui va contredire cet argument du jeu à somme nulle. Pour lui, le commerce international est une interaction entre les pays, où les gagnants se trouvent aussi bien dans les pays qui exportent que dans les pays qui importent

autre intention que de maximiser le bien être collectif. L’état peut être considéré comme un conglomérat, selon Bénard, une mosaïque d’entité cherchant à maximiser son intérêt propre, par exemple la bureaucratie qui cherche à conserver ses avantages. Quand on est élus, on est élus par les électeurs certes, mais aussi par les groupes de pressions (lobbying), les choix des hommes politiques sont appelés par les théoriciens le « logrolling » qui est une procédure d’échange de vote, il échange

1) Le tableau de l’annexe 1 se réfère au modèle des avantages comparatifs de D. Ricardo. Les conclusions de ce modèle étant basées sur le fait que les pays qui n’ont pas d’avantage absolu ont intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle ils sont relativement plus avantagés ou relativement les moins désavantagés c’est-à-dire qu’ils ont l’efficacité la plus élevée sur ce type de production. C’est pour cela que la Chine se spécialise dans les activités comme les vêtements d’enfants, les

théorie des avantages absolus, Adam Smith tente de défendre l’idée du libre échange à la fin du 18e siècle : « Un pays ne doit pas hésiter à acheter à l'extérieur ce que les producteurs étrangers peuvent produire à meilleur compte que les producteurs nationaux. Le pays qui vend un certain produit moins cher que tous les autres pays possède ainsi un avantage absolu pour ce produit. Un pays doit se spécialiser dans la production de biens pour lesquels il possède cet avantage absolu et acheter tous

montrent bien que le libre-échange est réducteur d’inégalités. La spécialisation permet de réduire les inégalités. En effet, Ricardo, auteur classique qui a repris les idées de Smith, a basé sa théorie sur la spécialisation. « La théorie des avantages comparatifs » qui part des prix relatifs va chercher à ce que chaque pays se spécialise. « Un pays va se spécialiser dans la production qui lui coûte le moins » dit Ricardo. En effet, grâce à cela chaque pays va se spécialiser ce qui amène, selon