Bacillus thuringiensis

agriculteurs, les consommateurs et l’environnement dans lequel nous vivons. Une agriculture plus raisonnée On doit le premier OGM autorisé en France à un chercheur français, Philippe Gay. De 1974 à 1997, il a travaillé sur une bactérie du sol, le Bacillus thuringiensis (Bt). L’introduction dans le génome du maïs du gène responsable de la synthèse de la protéine Bt lui permet de mieux résister aux chenilles de la pyrale connues pour dévaster les champs de maïs 2. D’autres OGM ont été développés pour faciliter

que Macrolophus et Cyrtopeltis sont généralement associées à des introductions d'Eretmocerus mondus oueremicus, ou d'Encarcia. * Chenilles défoliatrice Les chenilles de 2 à 3 mm de long sont maîtrisées par 2 ou 3 poudrages hebdomadaires de bacillus thuringiensis. Contre des chenilles plus âgées il convient d'utiliser un produit spécifique comme l'indoxacarbe, de préférence en localisé afin de limiter la perte de production du au respect du D.a.r. * Mouches mineuses Dégats de mouches mineuses

organophosphoré qu’il faut utiliser avec précaution en raison de sa relative toxicité pour la faune aquatique notamment les poissons. A coté de ces produits, d’autres se sont révélés aussi efficaces dans le lutte anti-vectorielle comme le Bacillus thuringiensis sérotype H-14 (B.t. H-14) tiré d’une bactérie entomopathogène et formulé en concentré liquide. Commercialisé sous les noms de Teknar ou Vectobac, son impact reste faible compte tenu de sa portée réduite aux cours à faible débits et sa dose

La production de tomates transgéniques permettrait à l’agriculteur d’obtenir un meilleur rendement en rendant les tomates résistantes aux papillons. ᕢ L’organisme receveur est le plant de tomate. ᕣ L’organisme donneur est la bactérie Bacillus thuringiensis. Cet organisme procaryote possède naturellement un gène gouvernant la production d’une protéine toxique. ᕤ OGM signifie Organisme Génétiquement Modifié. L’organisme OGM dans cette expérience est la tomate qui, à l’issue de l’expérience

sur un plant normal non transgénique, infesté par la chenille de la pyrale. Les chenilles s’y développent et se transforment en chrysalide, puis en adulte capable de se reproduire. 2 Production de maïs transgénique Une bactérie appelée Bacillus thuringiensis produit une substance chimique, appelée Bt, toxique pour la larve de pyrale, mais inoffensive pour l’Homme. On sait isoler le gène qui code la synthèse de la toxine Bt et l’intégrer dans le génome du maïs. b. Cet épi de maïs provient d’un

Doc. 3 Organisme génétiquement modifié Organisme donneur Gène transféré Méduse du Pacifique Gène de la protéine GFP Bactéries Méduse du Pacifique Gène de la protéine GFP Souris et racines de maïs Bactérie Bacillus thuringiensis Gène contrôlant une substance « insecticide » Maïs Homme Gènes de protéines humaines Araignée Gènes contrôlant la production du fil de soie Doc. 4 Chèvre 4. Les différents transferts opérés ne peuvent être opérants

groupes internationaux. Monsanto ou Novartis, par exemple, se sont concentrés sur un marché qu’ils ont réussi à rendre captif. Les industriels ont commercialisé leur premier OGM avec le maïs Bt, comportant un gène issu de la bactérie Bacillus thuringiensis, bien connue pour ses facultés insecticides. En effet, les chenilles de la pyrale (papillon dévoreur des cultures) sont rapidement détruites dès qu’elles se nourrissent de feuilles de maïs exprimant la protéine déterminée par ce gène.

gènes. La lutte génétique contre le virus de la panachure jaune du riz (RYMV) constitue un exemple de réussite des technologies transgéniques, là où les approches classiques avaient échoué. Enfin, en cultivant du coton porteur de la toxine Bacillus thuringiensis, les agriculteurs chinois ont pu se débarrasser du ver de la capsule du coton, qui ne peut plus être éradiqué par les produits chimiques ou la protection des plantes hôtes. Les nouveaux traitements des maladies du bétail semblent être le domaine