Bailli

l’abbé de Kerkabon et sa sœur voient accoster un navire anglais. En débarque un Huron dont l’amabilité les charme tant qu’ils l’invitent à souper au prieuré de la Montagne. D’autres personnages se joignent à eux : l’abbé de Saint-Yves et sa sœur, le bailli et sa femme. La discussion est animée : on interroge le Huron, dit L’Ingénu, sur son passé, sa langue et sa religion. Celui-ci n’est pas insensible au charme de Mlle de Saint-Yves. Chap. II : Le lendemain, L’Ingénu, au moment de prendre congé de

de la religion : Le mépris des autres religions : ignorance → le bailli n'imagine pas qu'il puisse exister d'autres religions que les différentes branches du christianisme (l.3-4) l'ignorance est une forme d'intolérance ils manquent d'ouverture d'esprit huguenot est un terme péjoratif « gallicane » au lieu de catholique, comme si c'était la religion propre à la France. Esprit de clocher du bailli, qui ne voit que ce qui se passe en France. La réponse de l'Ingénu souligne cette

juridiction ont été prouvées des coutumes contraires et différentes, de sorte que nos baillis, sénéchaux et autre juges ont été en grande difficulté pour rendre des jugements et que nos sujets ont été grandement lésés à cause des frais importants et des dépens qu’ils ont dû et doivent engager pour prouver ces coutumes ; pour obvier à ces inconvénients, nous avions décidé de donner mission et, pour cela, d’ordonner à nos baillis, sénéchaux et autres juges de notre royaume que chacun, avec nos officiers

société française. a- les aspects principaux de la critique. Français : représentants des fonctions les + importante : Abbé, Prieure, Bailli(finance, justice). Kerkabon : Kerka = mauvais, donc mauvais/bon. Préjuger Français du Huron : l 80 :«qu'il a une belle peau pour un huron », dit M. de Kerkabon ≠ pensées de Voltaire. Le Bailli est aussi critiquer il est le seul a lui poser des question sur lui,«s'emparer »,«questionneur» (l 101), allusion a la pratique la torture. Chez les

dîner par le Prieur de Notre-Dame-de-la-Montagne et l’Abbé de Kerkabon et sa sœur. Le Huron subit les questions de toute la tablée où figurent mademoiselle de Saint-Yves et son frère, ainsi que le bailli de la province. Le présent extrait se situe à la fin du dîner au moment où, sur l’initiative du bailli, la question de la religion du Huron est abordée. Cette scène très vivante, rapportée essentiellement au discours direct mêle comédie et satire. Questions… Dans un premier axe, je montrerai en

prieur et sa sœur l'ont invité à souper. Mais très vite, le bruit se répandit qu'un huron venait souper au prieuré, et ce que Voltaire appelle « la bonne compagnie » s'est invitée au repas. Parmi elle, il y avait l'abbé de Saint-Yves et sa sœur, le bailli et le receveur des tailles et leurs femmes. Dès le premier regard, Mlle de Saint-Yves tomba sous le charme du jeune Huron. Au cours du repas, tout le monde interrogeait ce personnage qu'on appelait l'Ingénu à cause de sa naïveté. Plus tard, on apprend

situation a ete preparee : Henry Ier a pris la precaution de placer son fils sous la garde de son oncle le comte de flandres. Le comte de flandres baudoin V est charge de veiller sur les interets de son neveu. Il a meme un titre : il est procureur et bailli du royaume. C’est la premiere fois que l’on voit apparaître la notion de regence. Ces premieres regles de la regence vont etre assez limites : jusqu'à ‘age de 14 ans le roi est place sous la garde d’un proche. Cet age de 14 ans est fix des le XIIIe

particulièrement le théâtre de Molière. L'abbé de Kerkabon et Mlle de Kerkabon, sans nouvelles de leur neveu, décident de se rendre à Paris pour lui porter secours, mais en vain. Entre temps, Mlle de St Yves se voit contrainte d'épouser le fils du bailli, mais elle s'enfuit le jour du mariage pour retrouver son amant. Elle se rend donc à Paris où elle apprend qu'il a été enfermé à la Bastille. Sur les conseils du père Tout-à-tous, elle va voir Mr de St Pouange, le seul capable d'obtenir sa libération

s'il ne pouvait se marier avec sa marraine. Mlle de Kerkabon lui proposa de rendre visite au pape, qui pourrait lui donner l'accord pour se marier. Le Huron refusa d'aller si loin et décida d'aller chez les St-Yves demander sa femme en mariage. Le bailli, qui rentrait à cet instant se rendit compte que son projet de marier son fils à Mlle de St-Yves tombait à l'eau. Chapitre 6 - L'Ingénu souhaite consommer son mariage « L'Ingénu » accourra chez Mlle de St-Yves et voulu consommer le mariage

de Notre Dame de la Montagne, de l’abbé et de sa sœur. L’abbé de Saint-Yves accompagné de sa sœur, Mademoiselle de Saint-Yves, se joignirent à eux. Il en fut de même pour le bailli et sa femme. Après avoir été assailli de questions, le huron avoua qu’on le nommait L’Ingénu car il disait naïvement tout ce qu’il pensait. Le bailli se risqua à demander la religion de l’invité. Ce dernier n’en avait pas, les hôtes décidèrent de le baptisé mais le huron n’était pas de cet avis. Mais il n’était pas insensible