Barrage de Kossou

certaines infrastructures dont les barrages hydroélectriques afin d’assurer l’autosuffisance dans le domaine électrique. L’émergence économique du pays à cette époque permettra de dérouler cet alléchant programme de développement dont la réalisation du barrage de Kossou en vu des objectifs précités, mais aussi et surtout l’émergence de certaines autres activités lucratives comme la pêche, qui va connaître un essor favorable sur les larges du barrage de Kossou. Avec une superficie de 900 à 1000

d’une façon systématique (1). La seconde partie, consacrée à l’environnement éd& par la colonisation, et la troisième partie qui portera sur le. phénomène villageois baoulé dans la conjoncture particulière créée par la construction du barrage de Kossou sur le cours moyen du Bandama, feront l’objet d’une livraison ultérieure. Je ferai, ici, largement appel à deux textes, dont l’un, encore en cours de rédaction, s’intitule «Les Baoulé et le fait urbain» (2) et dont l’autre, déjà ancien, constitue

réalisation des coupures pour impayé en toute sécurité | | | ` |     | Cours d'eau | Année de mise en service | Puissance installée en (MW) | | | | | | | | | Ayamé1 | Bia | 1959 | 20 MW | Ayamé2 | Bia | 1965 | 30 MW | Kossou | Bandama | 1972 | 174 MW | Taabo | Bandama | 1979 | 210 MW | Buyo | Sassandra | 1980 | 165 MW | Grah | Rapide de Grah | 1983 | 5 MW | TOTAL |   |   | 604 MW |     | |   | La capacité de production du système électrique ivoirien

projet (figure 20.2). Figure 20.1 Division Administrative du Projet Yaourè. Figure 20.2 Emplacement du Projet Yaourè, Environnement Social Note : Préfecture de la région de Yamoussoukro à l'est. La mine est située à environ 6 km à l'ouest du lac de Kossou et de la station hydro-électrique associée. L’engagement des parties prenantes et le processus d'évaluation sociale, dans le cadre du processus de l'EIES du projet, sont en cours depuis juin 2014. Cela sert aux fins suivantes : comprendre les dynamiques

revanche, le volontarisme de l'État n'a pas été couronné du même succès lorsqu'il s'est agi de limiter la dépendance du pays à l'égard d'importations essentielles (énergie, viande, riz, sucre) : des erreurs de conception ont été commises (le barrage de Kossou, par exemple, ne peut pas produire d'électricité dès que la pluviométrie est inférieure à la moyenne) et, surtout, la lourdeur des dispositifs mis en place s'est traduite par des coûts de production nettement supérieurs aux prix du marché mondial

production hydraulique et thermique de l’électricité. L’énergie est produite par les centrales hydroélectriques, des centrales thermiques et des centrales isolées. Ce sont : La centrale thermique de Vridi 2 et 3 La centrale hydroélectrique d’Ayamé, Kossou, Taabo, et Buyo La centrale isolée dans les régions de Bouna, Tai, Kong Transport : le transport de l’électricité haute tension à partir des centrales de production jusqu’aux réseaux de distribution Le transport est l’opération de transfert de

rivières, de lacs (lac d’ayama, lac de kossou, lac de taabo, le lac de buyo). Les petits fleuves (le San Pédro, le boulo, l’agnéby, la bia, la mé, le n’zo, le n’zi bafing, bandama blanc). Un système lagunaire qui s’étend d’Aboisso à tabou. Enfin une façade maritime de plus de 550Km. Cette richesse hydrographique favorise le développement de la pêche, l’indépendance en matière d’électricité grâce à quatre barrages hydroélectrique (Ayamé 1 &2, kossou, buyo), des barrages agricoles pour l’irrigation agricole

s'ajoutent les licenciements qui drainent un certain nombre de déflatés qui n'espérant plus trouver du travail vont vers la terre. Il y a aussi le déplacement des populations vers des zones arables à la suite de la construction des barrages hydroélectriques de Taabo et de Kossou (situées respectivement à environ 180 km et 280 km d'Abidjan). Ce déplacement est à l'origine d'une part importante des litiges fonciers en Côte d'Ivoire. Une main-d'oeuvre saisonnière venaient du centre de la Côte d'Ivoire pour

transformation des matières premières agricoles. Le chiffre d'affaires de l'industrie textile, dont le développement contribue à freiner l'exode rural, représente aujourd’hui 164 milliards de FCFA (dont 62 % à l'exportation). La réalisation des grands barrages (Kossou, Ayramé) a surtout permis l'introduction de la riziculture irriguée. Transports et services Près de la moitié du réseau routier, dont l'état est relativement correct, est praticable toute l'année. La voie ferrée joignant Abidjan à Ouagadougou

Bouaflé, Toumodi) * le nickel (Man) 2) les ressources énergétiques Le candidat citera les ressources énergétiques suivantes : * l’électricité provenant des centrales thermiques (Vridi I et II, Azito) et surtout des barrages hydro-électriques (Ayamé I et II, Kossou, Tabou et Buyo) * les hydrocarbures offshores (pétrole, gaz naturel) à Grand Bassam et Jacqueville * les ressources : bois de chauffe et charbon de bois Deuxième partie : une contribution réelle au développement économique