Blaise Cendrars La Boue

 Étude critique document d'histoire. Ce document est donc un texte, c'est un témoignage écrit après la seconde guerre mondial par Blaise Cendrar, un homme de nationalité Suisse qui s'est engagé volontairement dans l'armée française. Ce témoignage est issu d'une autobiographie écrite en 1947 par celui-ci, dans laquelle Blaise évoque son expérience de la première guerre mondiale (1914-1918) Dans cette autobiographie, il rend en quelques sortes hommage à tout ces hommes qui ont, tout comme

l’évoquer Dans le silence de la nuit, introduction de L'Homme foudroyé écrit entre 1941 et 1944, Blaise Cendrars revient dans ce second volet de ses mémoires sur cette putain de drôle de guerre de 14. « La Main coupée est un monument aux morts de la Grande Guerre, comme ceux sur lesquels on a inscrit, année par année, les noms des disparus, morts identifiés mais morts obscurs, sans gloire. Blaise Cendrars a prélevé dans sa mémoire les bribes de la vie et de la mort de ses compagnons de combat, des hommes

Blaise Cendras, de son vrai nom Frédéric Louis Sauser, était un écrivain Suisse. Bien qu’il soit de nationalité Suisse, il décide de s’engager en tant que soldat volontaire dans l’armée Française. A ce moment, il a 25 ans. Il porte le matricule 1529. Il raconte que c’est à la veille de l’annonce de la Première Guerre-Mondiale qu’il s’est marié. Il eut par ailleurs avec cette femme, un enfant, plus précisément un Fils, comme il nous le dit lorsqu’il s’adresse à son adjudant Angéli. De plus, on peut

Les poètes de l’esprit nouveau (Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Blaise Cendrars)Guillaume Apollinaire ne fait pas usage de la ponctuation, il fait aussi des calligramme« L’esprit nouveau » vient d’Apollinaire lors d’une conférence en 1917, c’est une expression qui a été réutilisé ensuite pour parler de cette période

deux étrangers au bout du monde si différents. Il nous parle aussi de violence et de guerre. « De l'autre coté de la Terre Jamais entendu parler Manhattan mon quotidien c'est la misère et la guerre » Blaise Cendrars, La main coupé, 1946 La main coupé de Blaise Cendrars est un roman autobiographique écrit 30 ans après le conflit. Le titre de son œuvre fait référence a la mutilation subit par l'auteur lors de la première guerre mondiale. A travers ce roman, nous vivons le quoitiden

avec lui-même familièrement, pour se donner des conseils de prudence dans la mise en marche de la dynamo «[…] appuyer sur le bouton poussoir – à distance des rayons, bien sûr»; pour rectifier ses définitions : « Ce n’est pas le frottement du garde-boue [… ]. Non… ». Mais l’utilisation du pronom indéfini «on», préféré au «je» trop direct, donne à ces réflexions un caractère général, ouvert, qui permet au lecteur de « rentrer » dans le texte, de s’approprier les impressions, les souvenirs de l’auteur

de 1915 à 1917, les soldats ont vécus dans les tranchées. Plusieurs témoignages, dont celui de Blaise Cendrars appelé La Main Coupée, nous montrent l’insalubrité -et encore le mot est faible- des leurs conditions de vie. En effet ce dernier nous parle de la tranchée Clara lors de la bataille de la Somme en 1916. Il décrit le lieu comme un « sale coin, un lac de bouillasse d’où émergeaient des tas de boue qui s’arrondissaient en forme de croûte molles et boursouflée » et comme un magma où « les hommes

d'acier De langue française * Alain, Souvenirs de guerre * René Arnaud, "La guerre 1914 1918, opéra bouffe" (France Empire, 1964) * Blaise Cendrars, La Main coupée" * Pierre Chaine, "Les mémoires d'un rat" * Edouard Coeurdevey, Carnets de guerre 1914-1918 * Henri Desagneaux, journal de guerre * Max Deauville, La Boue des Flandres, Jusqu'à l'Yser * Maurice Genevoix, Ceux de 14 * Pierre Mac Orlan, Propos d'infanterie * Paul Lintier, "Ma pièce" (Plon)

d'eau. Je regarde sans voir fouillant mon vieux cerveau, Et machinalement sur la vitre ternie Je fais du bout du doigt de la calligraphie. Bah ! sortons, je verrai peut-être du nouveau. Pas de livres parus. Passants bêtes. Personne. Des fiacres, de la boue, et l'averse toujours... Puis le soir et le gaz et je rentre à pas lourds... Je mange, et bâille, et lis, rien ne me passionne... Bah ! Couchons-nous. - Minuit. Une heure. Ah ! chacun dort ! Seul, je ne puis dormir et je m'ennuie encor. Jules Laforgue

comme s’il se rendait. * Au centre, à l’avant plan, un homme avec un fusil marche vers nous et porte un blessé. * Le paysage est terne et gris, il y a aussi des fils barbelés qui accentuent ce climat désespérant de violence. Il représente la boue dans laquelle les soldats ont dû évoluer. * L’homme qui en porte un autre a l’air d’être harassé, et son expression traduit une forme de désespoir. La guerre révèle ici la cruauté humaine et la violence qui habitent l’homme. Cette vignette