Buprénorphine

2 Modes de consommation Il est possible de consommer de l’héroïne de différentes facons : * En sniffant : l’effet du produit apparait au bout de quelques minutes, le temps de passer dans le sang. Les effets diminuent progressivement au bout de une à deux heures en fonction du seuil de tolérance et disparaissent progressivement au bout de quatre à six heures. * En fumant et en injectant : l’effet est immediat. Les usagers parlent souvent d’un sentiment d’euphorie Quelque soit le mode

Entre 210 000 et 250 000, c’est le nombre de toxicomanes recensés en France en 2006 d’après les chiffres de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale. Depuis, le nombre de consommateurs de drogues dures est grandissant et par conséquent le nombre de décès liés aux stupéfiants ne cesse d’augmenter. C’est pourquoi, la question des Centres d’Injection Supervisés – c’est-à-dire des salles de consommation de drogue accessibles aux personnes dépendantes avec, toutefois, du personnel médical

Dans le cas de l’utilisation de pristane, le volume maximum injecté en intrapéritonéal sera de 0.2 ml par animal et devra être précédé au moins 10 mn avant par l’injection en sous-cutané de buprénorphine (0.05 à 0.1 mg/kg) pour son action antalgique. NB: pour réaliser une dose de 0.05 mg/kg de buprénorphine pour une souris de 20g, utiliser une ampoule de 1ml dosée à 0.3mg/ml diluée dans 19 ml de soluté de Na Cl 0.9% et injecter 3 UI (seringue à insuline ) de cette dilution en sous-cutané. Selon

..................................... p. 36 1-10 Effets indésirables ............................................................... p. 37 1-11 Surdosage............................................................................. p. 38 2- La buprénorphine haut dosage : Subutex®.............................................. p. 38 2-1 Forme et présentation ............................................................ p. 40 2-2 Composition............................................................

(flunitrazépam) ------------------------------------------------- Médicaments de S à Z * Soriatane (acitrétine) * Stablon (tianeptine) * Stelara (ustekinumab) * Stilnox et génériques (zolpidem) * Subutex et génériques (buprenorphine) * Thalidomide celgene *TOCTINO (alitrétinoïne) * Tramadol (spécialités en contenant) * Trivastal (piribédil) * Ysabri (natalizumab) * Valdoxan (agomélatine) * Vastarel (trimétazidine) * Vfend (voriconazole) * Victoza

Aspirine Paracétamol AINS (doses faibles ; en vente libre) * Palier IIa : Codéine (et dihydrocodéine) Association paracétamol-opiacé faible (codéine) Dextropropoxyphène Tramadol AINS (doses anti-inflammatoires ; sur ordonnance) * Palier IIb : Buprénorphine (Temgésic®)   Nalbuphine (Nubain®)  * Palier III : (ou IIIa) Morphine (et autres opiacés forts) * Palier IV : (ou IIIb) Morphine par voie centrale agonistes-antagonistes morphiniques Le 1er groupe (palier I) correspond aux antalgiques

morphiniques : nalbuphine, buprénorphine. Mécanismes d’actions : agonistes purs qui inhibent les récepteurs opioïdes. Effets indésirables : morphine : constipation, nausées, vomissements, dépression respi, somnolence, vertiges, état confusionnel, hypotension orthostatique, bradycardie, rétention U. ; nalbuphine : nausées, vomissements, somnolence, vertiges, sueurs, céphalées. ; buprénorphine : hépatite aigue

à sévère Échec produit palier 1 EVA 30 à 70 Douleur sévère Échec produit palier 2 EVA > 70 Antalgiques non opioïdes Opioïdes faibles Opioïdes forts Acide acétylsalicylique AINS Paracétamol Néfopam Codéine Paracétamol- codéine Tramadol Buprénorphine Morphine (chlorhydrate ou sulfate) Hydromorphone Oxycodone Péthidine, fentanyl Sufentanil, Méthadone Associations synergiques : Palier 1 + Palier 2 et Palier 1 + Palier 39 Palier I : paracétamol (ou acétaminophène)  Médicament OTC (automédication)

prise en charge des usagers de drogues par les médecins généralistes dès 1993, qui va s’intensifier à partir de 1997. Comme l’affirme Bernard Filoche, le développement des traitements de substitution par méthadone en 1995, puis l'apparition de la buprénorphine haut dosage en 1996 ont considérablement modifié les modalités de prise en charge des usagers de drogue, mais aussi de la prise en charge de l’hépatite C. Ainsi, un malade diagnostiqué au VIH au cours des années 80 apprend en 1997, lors d’une hospitalisation

la Caféine (potentialisateur) ; équivalent 1mg morphine (gélule, 3 à 5/j, maxi 10) ou 3 mg de morphine (suppositoire, 2 à 3/j, maxi 6). Agonistes/antagonistes : agonistes des récepteurs µ principalement, antagonistes des autres morphiniques Buprénorphine (Temgesic®) 0,3 à 0,6mg toutes les 6-8h par voie IV, IM ou SC (voie médullaire possible), 0,2 à 1mg/prise; 3 fois/24h per os. Nalbuphine : 10-20mg SC, IV ou IM toutes les 3-6h, maxi 160mg/24h. En aigu Morphine : forme LI et LP per os, formes