Cagots

 Le premier argument de Madame Pernelle est qu’il faut écouter Tartuffe et suivre tous ce qu’il dit car c’est un exemple. Damis rétorque aussitôt avec une exclamation d’indignation (quoi !) en utilisant une image dévalorisante (cagot de critique). Pour Damis et Dorine personne ne peut rien faire sans la permission de Tartuffe sinon c’est considéré comme une mauvaise chose : « On ne peut faire rien qu’on ne fasse des crimes.» Ils sont prisonniers du contrôle de Tartuffe. Cependant

qu'en font les autres personnages sans jamais le montrer sur scène. Son objectif est que le spectateur se fasse une opinion du personnage avant que celui-ci n'apparaisse. Dès la première scène, le personnage est campé, décrit par Damis comme un « cagot de critique », par Dorine comme « un gueux, qui quand il vint n'avait pas de souliers » et qui se comporte en maître, un hypocrite et un jaloux, un goinfre et un bon vivant (scène IV). Orgon lui le voit comme un humble, un doux, priant avec de grands

sa doctrine qui se manifeste notamment par la création de l'Inquisition dans lesbnnées 1230 et par ce que Delacampagne désigne comme la « démonisation » des « infidèles » Les chirurgiens, tel Ambroise Paré, apportent leur caution à l’idée que les cagots, descendants présumés de lépreux, continuent de porter la lèpre bien qu’ils n’en manifestent pas les signes extérieurs. Le mécanisme perceptif du racisme peut être décomposé en plusieurs opérations logiques. Focalisation Le racisme se fonde sur

42. L'exagération est source de comique. II- Fonction dramaturgique (à partir du vers 41) (= qui fait avancer l'action et la présente) - Elle se caractérise par l'opposition famille/Tartuffe. L'opinion de la famille : c'est un faux dévot « cagot de critique », tyran (vers 45.46) « tout est crime ». - Mise en place d'éléments utiles pour la suite de l'action : « le ciel » (vers 53) qui va constituer le prétexte à toutes les exactions et escroqueries de Tartuffe. « je m'emporte » dit Damis

dans cet extrait mais Tartuffe n’apparaît pas est la cause d'une virulente polémique sur sa personne : Madame Pernelle (vers42) ; le respecte ; fait son éloge et s'oppose à Damis et à Doriane qui le juge condamnable par ses pratique (vers 45/51) « cagot de critique » ; « il contrôle tout ce critique zélé ». Du coup les spectateurs et les lecteurs sont confrontés à la contradictions entre l'image que donne Tartuffe à ceux qu'il côtoie hors de la maison « votre Monsieur Tartuffe » ; « ce beau monsieur

|prétend diriger la famille toute entière et la contraindre à mener une vie austère et dévote. | | |Dès la première scène, le personnage est campé, décrit par Damis comme un « cagot de critique », par Dorine comme « | | |un gueux, qui quand il vint n'avait pas de soulier » et qui se comporte en maître, un hypocrite et un jaloux, un | | |goinfre et un bon vivant (scène IV). Orgon

Madame Pernelle est d'ailleur outrée qu'une personne aussi inférieure a elle puisse lui répondre de cette manière aussi insolente. - Damis : Il est le fils d'Orgon. Il critique clairement Tartuffe : vers 45 : «  Quoi ! Je souffrirai, moi, qu'un cagot de critiques Vienne usurper céans un pouvoir tyrannique ? Et que nous ne puissions à rien nous divertir, Si ce beau monsieur-là n'y daigne consentir ? » Il se sent donc menacé par la présence de Tartuffe dans cette maison, et semble penser qu'il

A la lecture de la pièce, le lecteur découvre effectivement (à travers le regard des autres personnages) le protagoniste fourbe qu'est Tartuffe. Celui-ci est décrit et perçu seulement par les personnages, ainsi, il est décrit par Damis comme un « cagot de critique », par Dorine comme « un gueux, qui quand il vint n'avait pas de soulier ». Molière dénonce ce faux dévot, en le mettant dans des situations agaçantes, dans certaines scènes Tartuffe veut donner l’image du vrai dévot « Laurent serrez ma

Monsieur Tartuffe est bien heureux sans doute. MADAME PERNELLE :C'est un homme de bien, qu'il faut que l'on écoute; Et je ne puis souffrir sans me mettre en courroux De le voir querellé par un fou comme vous. DAMIS :Quoi? je souffrirai, moi, qu'un cagot de critique Vienne usurper céans un pouvoir tyrannique, Et que nous ne puissions à rien nous divertir, Si ce beau monsieur-là n'y daigne consentir? DORINES: s'il le faut écouter et croire à ses maximes, On ne peut faire rien qu'on ne fasse des

font les autres personnages sans jamais le montrer. Son objectif est clairement avoué : que le spectateur se fasse une opinion du personnage avant que celui-ci n'apparaisse. Dès la première scène, le personnage est campé, décrit par Damis comme un « cagot de critique », par Dorine comme « un gueux, qui quand il vint n'avait pas de soulier » et qui se comporte en maître, un hypocrite et un jaloux, un goinfre et un bon vivant (scène IV). Orgon lui le voit comme un humble, un doux, priant avec de grands