Cagots

concret qui demande de l’abstrait, une réflexion morale. La morale manifeste l’éternel mouvement de la vie comme problème : elle renaît donc tjrs sur le fond d’une contestation. Nietzsche dans l’Antéchrist par 44 : parle de « petits avortons de cagots et de menteurs » « accapareurs de la morale »=la ^morale se gorge de belles paroles, les tribuns de l’ordre moral relèvent plus de la démagogie rhétorique et de la montre hypocrite que de la moralité vraie. Le problème moral porte moins sur ce qu’il

L'hypocrite est chassé, mais il a en main la donation d'Orgon et des papiers compromettants (Acte IV). La famille, solidaire cette fois-ci, à l'exception de Mme Pernelle, mais dans le malheur, tente de parer les coups dont la menace Tartuffe. Le cagot fait signifier par huissier un ordre d'expulsion; puis il vient, accompagné d'un exempt, faire arrêter Orgon. Coup de théâtre, ce n'est pas Orgon qui est arrêté, mais Tartuffe: la justice du roi, à qui rien n'échappe, rétablit le bon droit et chatie

pensées intimes des autres personna¬ges et agir en conséquence. Tartuffe, comédie de Molière, offre un exemple de ce procédé. Orgon fait tellement confiance à Tartuffe qu'il ne parvient pas à croire ce que sa famille dit de lui, qu'il n'est qu'un « cagot de criti¬que », un faux dévot, qui veut séduire les femmes de la maison et ruiner le chef de famille. Pour le persuader de renvoyer Tartuffe, Elmire décide de dissimuler Orgon, son mari, sous une table et de laisser Tartuffe lui déclarer sa flamme

bien heureux sans doute.... MADAME PERNELLE. C'est un homme de bien, qu'il faut que l'on écoute ; Et je ne puis souffrir sans me mettre en courroux De le voir querellé par un fou comme vous. DAMIS. Quoi ? je souffrirai, moi, qu'un cagot de critique Vienne usurper céans un pouvoir tyrannique, Et que nous ne puissions à rien nous divertir, Si ce beau Monsieur-là n'y daigne consentir ? DORINE. S'il le faut écouter et croire à ses maximes, On ne peut faire rien qu'on ne

font les autres personnages sans jamais le montrer. Son objectif est clairement avoué : que le spectateur se fasse une opinion du personnage avant que celui-ci n'apparaisse. Dès la première scène, le personnage est campé, décrit par Damis comme un « cagot de critique », par Dorine comme « un gueux, qui quand il vint n'avait pas de soulier » et qui se comporte en maître, un hypocrite et un jaloux, un goinfre et un bon vivant (scène IV). Orgon lui le voit comme un humble, un doux, priant avec de grands

l’époque n'ayant ni les connaissances ni les capacités de juguler les épidémies • des groupes de flagellants se formèrent, tentant d’expier les péchés. • les juifs, les gitans, gens du voyage et une autre peuplade généralement connue sous le nom de cagots, suspectés par la population d’empoisonner les puits, furent persécutés, en dépit de la protection accordée par le pape Clément VI La peste marqua également les arts : voir en particulier les danses macabres. Bilan humain Les historiens s’entendent

augmentent les contrastes • par ailleurs l’éclairage s’adapte selon les produits : feutré pour les vins, particulièrement blanc pour les fruits et légumes pour augmenter le “brillant” des produits (la première couche de légumes et fruits dans les cagots étant passée au spray chaque matin pour les vernir...). Dans un magasin de luxe, l’éclairage est assez faible, avec des sources orientables pour mettre en valeur certaines zones. Pour de la grande diffusion, on mise sur l’intensité : > 1000 lux

qu'en font les autres personnages sans jamais le montrer sur scène. Son objectif est que le spectateur se fasse une opinion du personnage avant que celui-ci n'apparaisse. Dès la première scène, le nom de Tartuffe apparait, décrit par Damis comme un « cagot de critique », par Dorine comme « un gueux, qui quand il vint n'avait pas de soulier » et qui se comporte en maître, un hypocrite et un jaloux, un goinfre et un bon vivant (scène IV). Orgon lui le voit comme un humble, un doux, priant avec de grands

possessive et forte de personnalité. Elle s'impose dans l'espace et dans le dialogue. Pour Madame Pernelle, Tartuffe est un homme de bien, un homme saint qui est un exemple à suivre. Mais le Tartuffe que dépeignent Damis et Dorine est très différent « un cagot de critique » soit un faux dévot.Tout au long des scènes, on se rend compte bien vite qu'elle est toujours comme décrit précédemment, sans cœur. Elle incarne l'inconscience d'une génération dépassée. Jusqu'à la fin, elle sera la dernière à admettre

personnages devient de plus en plus, long tout en montrant leurs sentiments. Avec les reprises de Damis qui sont honnêtes et qui dénoncent les critiques de Madame Pernelle, les lectures commencent à prendre sa côté. “Quoi ? je souffrirai, moi, qu'un cagot de critique Vienne usurper céans un pouvoir tyrannique.” ligne 38. Dans cette reprise de Damis, il prend sa parole d’une maniere interrogative avec l’utilisation de point interrogation. Nous pouvon egalement comprendre que le mot “céants” a un double