Certitude

Le doute Sens ordinaire : état d'esprit provenant d'une absence de certitude Philosophie : attitude réfléchie, volontaire et critique ; suspension du jugement devant ce qui se présente comme une vérité, afin de l'examiner et d'en mettre à l'épreuve le bien fondé. Épistémologie : selon claude Bernard, qualité fondamentale de l'investigation scientifique, qui vise à ne pas prendre des conclusions momentanées pour des vérités absolues. D'un point de vue philosophique, il faut distinguer deux

Pour éviter de faire des erreurs, nous devons tous simplement nous abstenir de chercher toute vérité car la seule vérité qu’on peut atteindre avec certitude sans erreur est le doute. En cherchant la vérité, on se trompera et au lieu de nous en rapprochant on s’en éloignera. Selon les Sceptiques le doute est la seule vérité qu’on peut atteindre avec certitude. L’acquisition de la vérité est immédiate et ne demande pas d’effort particulier. Car chacun détient sa vérité. Pourquoi alors se tuer en commettant

peut-on être certain ? Descartes fit de la conscience de soi à la fois l’archétype et le prototype de toute certitude. Parti à la recherche d’une réalité qu’aucun doute ne pourrait entamer, il arriva à la conclusion qu’on pouvait douter de tout. Or si je suis certain de quelque chose, c’est que je suis déjà certain que je suis. La certitude c’est le sentiment qu'on a de la réalité d'un fait, de la vérité d'une idée, c’est l'assurance pleine et entière de

de se poser des questions avant d’agir ou de prendre des décisions.A l’opposé, avoir sans cesse des certitudes empêche d’avancer, de progresser « Le doute est le début de la sagesse » est une citation d’Aristote. Que penser de cette citation ?Le doute permet de se remettre en question, de se poser des questions avant d’agir ou de prendre des décisions.A l’opposé, avoir sans cesse des certitudes empêche d’avancer, de progresser. Mais si vous pensez que vous avez raison, que vous détenez la science

doute " conseillait Anatole France pour réussir à combler notre besoin de certitude Ainsi nous pourrons nous demander s'il est possible de douter de tout . Pour cela, il faudra d'abord définir le sens de la question puis nous réfléchirons sur le fait qu'il existe des raisons de le penser et nous montrerons enfin ce que cela apporte à l'homme, voire à la société en général. . Elle consiste à remettre en cause toutes nos certitudes (ou, du moins, ce qu'on considère comme tel) quelque soit le domaine,

chose qu'on acquiert, mais c'est quelque chose que l'on est. Mettre un doute à nos propres convictions fait aussi parti de la liberté des humains. Montaigne croit en l'insuffisance de la raison humaine, pour lui une conviction ne constitue pas une certitude. Au XIXe siècle, l'attitude adoptée consistait à défier ses propres convictions, donc à penser qu'on peut ne pas avoir raison et que l'on peut se tromper. C'est ce sur quoi il : « fonde l'autorité de la religion chrétienne sur la chance qu'elle offre

œuvre un doute méthodique, consistant à éliminer tout ce qui n'est pas absolument certain, afin de voir s'il reste après cela quelque certitude sur laquelle s'appuyer. Il découvre alors que, même si mes sens et mes raisonnements me trompent souvent, il n'en demeure pas moins que moi, qui suis en train de douter, je suis quelque chose, autrement dit j'existe. Cette certitude de sa propre existence se présente dès lors comme une vérité première pouvant servir de point d'appui à la philosophie qu'il développera

propositions se concluent ; et le tout avec certitude, quoique par différentes voies.) Et il est aussi inutile et ridicule que la raison demande au coeur des preuves de ses premiers principes, pour vouloir y consentir, que le coeur demandât à la raison un sentiment de toutes les propositions qu'elle démontre, pour vouloir les recevoir. Cette impuissance ne doit donc servir qu'à humilier la raison, qui voudrait juger de tout, mais non pas à combattre notre certitude, comme s'il n'y avait que la raison capable

avec le rejet des certitudes rationnelles. Des deux sources traditionnellement reconnues à la connaissance, aucune n'a résisté au doute que Descartes a fait peser sur elles. Aussi conclut-il "qu'il est nécessaire que je m'arrête et suspende désormais mon jugement sur ces pensées et que je ne leur donne pas plus de créance, que je ferais à des choses qui me paraîtraient évidemment fausses, si je désire trouver quelque chose de constant et d'assuré dans les sciences". La certitude mathématique a besoin

conscience. -Les étapes de son argumentation: 1→La remise en doute de la vérité. 2→La découverte de la vérité, et la certitude de son existence. 1)Dans une première partie, Descartes remet le vérité en doute. Il reconsidère tout ce qu'il sait, tout objet, toute chose, toute pensée devient alors faux et illusoire. Mais, si tout est illusoire et faux comment savoir avec certitude qu'il existe lui-même? Il va donc remettre son existence en question. Dans une deuxième partie, Il va découvrir la vérité