Cocyte

demeure d'Hadès, aux Enfers, coule l'Achéron ; par ses sonorités plus que par une stricte étymologie, il « coule » et « roule le deuil ». Circé et Homère (Odyssée, X, 512 sqq.) y font confluer le Pyriphlégéton (le fleuve « brûlant de feu ») et le Cocyte (« gémissement ») où se déverse l'eau du Styx (le « Haineux »). C'est ce « lac marécageux » (Euripide, Alceste, 443 sqq.) que doivent passer les morts sur la barque du vieux Charon. Achéron, fils peut-être de la Terre et du Soleil, aurait, au contraire

massacre les Pallantides pour s’assurer le pouvoir, et retient leur descendante Aricie prisonnière. Au moment où la tragédie commence, Thésée est porté disparu : il est parti depuis longtemps aider l’un de ses amis jusqu’aux fleuves des enfers, le Cocyte et l’Achéron. Un bruit court à Trézène qu’il serait mort. L’annonce de son retour à Trézène précipite l’action dramatique. Il finira dans les lamentations pour avoir trop rapidement sacrifié son fils. Aricie Cette jeune recluse est une princesse de

sont : - le labyrinthe crétois et son monstre « Et la Crète fumant du sang du Minotaure », vers 82 - Sparte «  Hélène à ses parents dans Sparte dérobée » vers 85 - les Enfers « Qu’avec Pirithoüs aux enfers descendu, Il a vu le Cocyte et les rivages sombres […] » vers 383,384 Cependant les lieux susmentionnés ne sont pas présentés. En créant un flou, Racine offre la libre interprétation temporelle de la pièce mais aussi évoque un enfermement dans les lieux.

étoffer la langue française. Tout d’abord, les noms propres : « Hercule », « Stymphalides », « l’Hydre de Lerne », « Cacus », « Antée », « les Centaures » (p.137), « Eurysthée », « Minos », « Eaque », « Rhadamante », « l’Achéron », « le Styx », « le Cocyte », « eaux du Léthé » (p.139), « le mont Atlas », « Pyrénées », « Ulysse », « Cyclope » (p.141) sont des propos de Frère Jean qui font tous référence à la mythologie grecque et il réfère une citation de Xénophon, un philosophe et un historien de la

Le mythe d’OrphéeOrphée, le fils du roi Thrace Oeagre et de la Muse Calliope est un héros de la mythologie grecque. Le mythe dicte que ce jeune homme se rendit en Egypte et y rencontra des Argonautes. Orphée les accompagna sur leur navire et il se montra essentiel durant le voyage dangereux de l’équipage. A de multiples reprises, Orphée sauva ses compagnons grâce à sa musique et plus particulièrement sa lyre à neuf cordes. Suite à ces incidents, Orphée était déjà considéré comme un héros et le plus

passage que traversent les ombres dès l'instant où survient la mort. Vigile est le seul poète à fixer avec clarté la géographie des Enfers. Selon lui, on y descend par un sentier qui mène à l'endroit où l'Achéron, fleuve de l'Affliction, se joint au Cocyte, fleuve des Gémissements. Un vieux nocher immortel, Charon, prend dans sa barque les âmes des morts et les transporte sur l'autre rive où s'élève la porte menant au Tartare. Cerbère, gardien de la porte des Enfers, est le chien à trois têtes et à

ses tresses disséminées. Au bal, chacun jette, poli, Les mots féroces de l’oubli, L’eau qui chantait s’est prise en glace, Amour, quel ennui te remplace ! Charles Cros Meschantes nuicts d'hyver… Meschantes nuicts d’hyver, nuicts filles de Cocyte Que la terre engendra d’Encelade les seurs, Serpentes d’Alecton, et fureur des fureurs, N’aprochez de mon lict, ou bien tournez plus vitte. Que fait tant le soleil au gyron d’Amphytrite ? Leve toy, je languis accablé de douleurs, Mais ne pouvoir dormir

hélas! ensanglantée, J'ai parfois de Caïn l'implacable rougeur! Jéhovah! le dernier, vaincu par ton génie, Qui, du fond des enfers, criait: "O tyrannie!" C'est mon aïeul Bélus ou mon père Dagon... Ils m'ont plongé trois fois dans les eaux du Cocyte, Et, protégeant tout seul ma mère Amalécyte, Je ressème à ses pieds les dents du vieux dragon. DELFICA La connais-tu, Dafné , cette ancienne romance, Au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs, Sous l'olivier, le myrte, ou les saules

bien conduites, mais parce qu’elles ont été célèbres, utiles à leur communauté et au monde grec Les Enfers comptent 5 fleuves : - L’Achéron : fleuve de l’affliction et de la douleur - Le Léthé : fleuve de l’oubli - Le Cocyte : fleuve des gémissements - Le Phlégéton : fleuve de feu - Le Styx : fleuve des serments irrévocables Les Enfers sont aussi peuplés de monstres variés : - Le Cerbère : chien à trois tête qui empêche

et les faussaires - dont, dans la dixième boge, le « folletto » Gianni Schicchi ; enfin, les deux poètes accèdent au neuvième et dernier cercle, où sont punis les traîtres. Ce cercle est divisé en quatre « zone », couvertes par les eaux gelées du Cocyte ; dans la première, appelée « Caina » (de Caïn qui tua son frère Abel), sont punis les traîtres à la parenté ; dans la seconde,« Antenora » (d'Anténor, qui livra le palladium de Troie aux ennemis grecs), se tiennent les traîtres à la patrie ; dans