Codex Sinaiticus

l'étude des manuscrits reliés en codex en tant qu'objets matériels. Le codex s'apparente aux livres modernes, dont on peut feuilleter les pages. Il est apparu dans le monde occidental dans le courant du IIIe siècle après J.-C. Il a peu à peu supplanté le volumen, ou volume, qui était la présentation traditionnelle des livres, sous forme de rouleau qu'on déroulait pour pouvoir lire le texte. -Le 1er livre s’appelle Rotulus (antiquité grecque) utilisé avant le codex. -livre = assemblage de

technologies (internet, multimédia....)? Introduction Depuis son apparition au Moyen Age, le livre a connu, selon le grand historien Roger Chartier, trois révolutions importantes : son invention avec le passage du volumen (rouleau de papyrus) au codex (premier livre en parchemin), l'invention de l'imprimerie par Gutenberg au milieu du XV éme siècle, et enfin, et non la moindre, l'apparition du numérique avec Internet au milieu du XX ème siècle. L'évolution du livre se caractérise également, selon

que nous connaissons : ils généralisèrent le codex, volume de feuilles reliées plus maniable et plus aisé à lire que le traditionnel rouleau. Le livre est devenu un objet maniable, facile à transporter, à ranger, lisible par un seul individu. Mais il reste un objet cher, même si le nombre de volumes en circulation augmente considérablement. L'usage du parchemin, plus solide, mais plus coûteux s'étend aux dépens du papyrus. Le passage de volumen au codex, parfois de taille très réduite, a comme conséquence

J-C il y a eu le « Volumen » qui est un rouleau de papyrus réservé à la conversation, la mémorisation des textes considérés comme essentiels. Le codex inventé par les romains au 1er siècle avant J-C, c’est une invention capitale car elle permet d’accéder à n’importe quelle partie du livre. Ce support va être adopté quasi-universellement. Après le codex, il y a eu le papyrus, le parchemin qui est un support résistant d’excellente qualité, mais cher que l’on peut réutiliser souvent en grattant l’ancien

Égypte, les livres sont écrits sur du papyrus le texte est disposé en colonnes. Il était ensuite roulé. 2) Au Moyen Age. Au Moyen-Age, le livre subit une grande évolution. Il passe du rouleau au codex : les pages sont toutes assemblées grâce à une couture les reliant au centre. Le codex fut définitivement adopté au Vème siècle après J-C. Un autre événement important dans l'histoire du livre est bien entendu l'invention de l'imprimerie, en 1456 par Gutenberg. Cela va révolutionner l'écrture

va ressembler à une bande de papier collé à d'autres et enroulées autour de ce bâton. En Chine, ce modèle d'un rouleau de papiers entourés autour d'un bâton va laisser place à d'autres formes de livres qui peuvent rappeler ce que l'on appellera le codex, ce qui est le livre moderne. C'est en tout cas ce livre enroulé qui va être la forme privilégiée pendant de très longs moments : de la Grèce et de la Rome Antique jusqu'au IIe et IIIe siècle de notre ère. C'est ce mot volumen qui a donné le nom "volume"

proclamations publiques de type administratif, théâtral ou liturgique, et où la colonne de texte, la page, s’étend sur toute la longueur du rouleau11. Avec l'apparition du codex, qui se développe dans l'empire romain à partir du ier siècle, la page se transforme et devient une unité autonome à l'intérieur d'un ensemble. Le codex désignait d’abord un assemblage de minces tablettes de buis reliées par des fils et enduites de cire colorée. Ces tablettes étaient facilement effaçables et servaient à des

état des commentaires et d’indications pour l’enlumineur. Y figurent aussi le "nota bene" : passage important, la signature, l’ordre des folios dans le cahier et la réclame : APPELEZ, c’-à-d. les repères pour coudre. ROULEAUX & LIVRES, VOLUMEN & CODEX L’organisation des piles est une des plus grandes inventions pratiques liées à l’écriture et au livre. A l’origine, le rouleau est la plus ancienne solution ; le papyrus est utilisé sur le recto seulement et il peut mesurer jusqu’à 10 m : VOLUMEN.

écrits sur des rouleaux de papyrus enroulés en volumen dans un cylindre. Ils n’autorisaient donc qu’une vision partielle du texte à lire. Progressivement, entre le IIe et le IVe siècle, l’introduction du parchemin permet la rédaction des ouvrages en codex composés de feuilles pliées et cousues ensemble. Le livre ne subira alors pratiquement plus de modification de structure. Cette nouvelle présentation permet de consulter les ouvrages de façon moins linéaire : il devient possible de feuilleter pour

pour les prêtres/princes/étudiants. La codicologie est important pour définir le lectorat. L’historien regarde la taille etc… On constate une multiplication des livres profanes. Le livre médiéval n’est pas un objet figé => Object fluctuant. Un codex ne correspond pas une œuvre unique => On y rassemble divers textes. Cela montre l’intention de l’auteur. A défaut des livres il nous reste des inventaires de bibliothèques très précis. Les testaments aussi, les contrats de commande. On peut connaitre