Commedia dell'arte

qui échappe aux règles de la tragédie classique par son dénouement heureux. D'appartenance baroque, elle privilégie le mouvement, le goût de l'illusion et le mélange des genres. Le Cid de Corneille, par exemple, est une tragi-comédie. La commedia dell'arte est née en Italie et a été introduite en France au xviie siècle. Genre populaire, elle repose sur l'improvisation des acteurs à partir d'un canevas initial. Elle oppose des personnages stéréotypés, reconnaissables à leur costume et à leur masque :

ressortir 3 parties. Elle est basée sur le jeu de rôle, l’humiliation, l’amour et la haine et le meurtre. Marivaux Auteur de l’époque des Lumières. Sa passion était le théâtre mais il a tout de même écrit des romans. Il appréciait le jeu de la Commedia dell’arte pour lequel il a écrit de pièce de 1722 à 1740. Son succès est lié à celui de la troupe. Ces pièces a succès sont celles que les italiens ont jouées. Les Saturnales Durant l’antiquité romaine, c’étaient des fêtes au cours desquelles les

environnant). Le contexte g�ographique n'est qu'un pr�texte � la r�flexion d'ordre moral qui constitue l'essentiel de la pi�ce. Des personnages typiques : la com�die italienne et la com�die fran�aise - Arlequin : le type du zanni de la commedia dell'arte : valet spontan�, joyeux, apparemment sans malice extr�me. Accessoire traditionnel : la bouteille (signe ext�rieur du bon vivant). - Iphicrate : un personnage qui appartient davantage au fonds comique fran�ais. Un aristocrate s�r de sa position

l’écrivain attitré d’un théâtre San Samuelle et va donc beaucoup écrire. En à peu près 20 ans, il écrit 220 pièces de théâtre. Il veut réformer la comédie italienne, il veut faire de la comédie italienne un modèle (à l’époque il n’y a que la commedia dell’arte : tous les acteurs ont des masques, c’est drôle, mais les textes ne sont pas entièrement rédigés – les comédiens travaillent à partir de plan). Il va exposer dans un ouvrage (Il teatro comico) les principes de sa réforme du théâtre ; il explique

Les Fourberies de Scapin Auteur du livre : Molière Titre : Les Fourberies de Scapin Editeur : Hatier Thème : Farce Les personnages principaux : Scapin : personnage venant de la commedia dell'arte, dont le nom italien est Scappino, Valet de Léandre, fourbe Sylvestre : Valet d'Octave Octave : Fils d'Argante et amant de Hyacinte. Léandre : personnage utilisé dans de nombreuses pièces de Molière notamment le Médecin malgré lui, Fils de Géronte et amant de Zerbinette Hyacinte : Fille de Géronte et amante

l’Atellane qui est un genre théâtral latin présente l‘affirmation précédente. Elle puise ses sources dans la Comédie Nouvelle dont elle reprend les costumes et en caricaturant parfois les masques de façon outrancière. Ce genre donnera naissance à la Commedia dell'Arte dont les personnages de Pantalon, Polichinelle et le Docteur sont issus. Ainsi elle est improvisée par des jeunes de bonne famille portant un masque incarnant des personnages de convention Maccus, Bucco, Dossenus, des êtres monstrueux : Manducus

ma propre main, mon ami, jamais ». Octave est fardé pour le carnaval (le rouge aux joues rehausse sans doute sa sensualité provocante), et s’identifie à des personnages de comédie : on relèvera l’allusion au personnage d’Arlequin issu de la commedia dell’arte et à son accessoire de farce (la « batte » l. 12), ainsi qu’aux « brodequins » qui, dans l’Antiquité, chaussaient les acteurs comiques. 4. La mélancolie au miroir (Questions 2 et 5) Toutefois, à y regarder de plus près, Octave et

pièce et permet au spectateur de pouvoir se repérer à travers les différentes classes sociales. Le jeu des acteurs est pour beaucoup de personnages exagéré afin de pouvoir comprendre l'histoire, par ce procédé de jeu le rapprochement à la commedia dell'arte se fait inévitablement. Chaque acteurs ancrent son personnage dans un esprit caractérisé par sa classes sociales mais aussi par son discours. Notamment Blaise et Colette disposent d'un jeu grossier et d'une diction paysanne de l'époque , ainsi

la scène et montre à la fois une grande complicité et deux points de vue très différents, liés aux deux statuts sociaux, un des thèmes de la pièce qui apparaîtra encore plus clairement à travers des travestissements. Puisant au coeur de la Commedia Dell'arte, Marivaux avait une préférence pour le thème du masque et sa fonction de révélateur, abordant sans cesse l'éternelle question de la transparence des coeurs et des sentiments, surtout lorsqu'il s'agit de l'amour entre les représentants des différentes

a exprimé toute son estime pour cette courte comédie en la qualifiant de « petit bijou ». Cette pièce en onze scènes est à la fois une satire sociale et un regard de moraliste sur l’homme. Marivaux y renouvelle le canevas et les lazzis de la commedia dell’arte pour faire réfléchir les spectateurs à de nouveaux rapports sociaux au moyen de l’utopie. Réutilisant le couple traditionnel maître-valet, Marivaux se livre à deux exercices concomitants : le laboratoire utopique et la comédie de mœurs. Il