Communautarisme Et Multiculturalisme

tensions qui nous forcent à réfléchir à nouveau à la laïcité. Ces tensions, ainsi que les anciennes susceptibles de renaître, obligent les pouvoirs publics à naviguer à vue entre deux écueils, une extrême tolérance faisant droit à tous les communautarismes et une intolérance extrême, refusant tout compromis, tout aménagement, et à repenser à ce que représente la laïcité. Au fil du temps, ces tensions nous ont fait prendre conscience que la laïcité est devenue une valeur française à laquelle

mêmes droits (liberté, égalité, fraternité). La liberté culturelle est un frein pour avoir les mêmes droits. Aujourd’hui ce modèle ne marche plus. * Le multiculturalisme (Etats-Unis) : cohabitation de plusieurs cultures. On donne des droits pour que chacun préserve sa culture. On défend les droits de chaque culture (le communautarisme). On va droit à l’affrontement. * C’est deux modèles sont en panne. * La cohabitation culturelle : proposée par Dominique Volton. Il faut donné des

femmes seules avec enfant ») mais en août 1996, il fait une concession aux Républicains en signant une loi réduisant l’aide aux pauvres. Issu de la contre-culture des années 1960, le multiculturalisme met à mal le modèle américain d’intégration (melting pot, voir Cours de Géographie) avec le développement des communautarismes. De même l’affirmative action, est-elle dénoncée par certains comme créatrice de racisme « inversé ». Cette discrimination positive est aussi contraire à la méritocratie dans les

l’établissement et le refoulement des étrangers 1980 : Apparition de débats liés à l’immigration 7. Les problèmes sociaux liés à l’immigration Scolarité Emploi La criminalité 8. L’ethnicité 9. Les statistiques ethniques 10. Le multiculturalisme Will Kymlicka Charles Taylor Jürgen Habermas Dix ans après ces trois auteurs ? Sociologie des migrations Le 26 septembre 2006 (notes de LEURQUIN Laureline) 1. Les différentes théories sur les migrations Présentation

ceux des indépendantistes basques ou corses, caractérisés par une volonté de replis communautaires. c) Les communautarismes En favorisant les brassages culturels, la mondialisation a permis l'émergence de sociétés multiculturelles et métissées, marquées par de nombreux apports culturels extérieurs. De nouvelles formes de cultures et de modes de vie ont ainsi émergé.Mais ce multiculturalisme est aussi l'objet de peurs et de craintes de perte d'identités culturelles traditionnelles. Ces craintes engendrent

politiques (comme la politique agricole commune, PEC) et de l’élaboration d’une structure institutionnelle complexe. Et en dépit du fait que de nombreux domaines (comme la fiscalité, le droit social, …) relèvent des compétences nationales, le communautarisme s’impose désormais sur le nationalisme en terme de droit dans les aspects où les politiques ont été communautarisées. La présence de disparités régionales serait corrigée par des politiques de redistribution internes (la sécurité sociale).

communautés concernées. Depuis les années 1970, le choix du multiculturalisme – notamment dans les domaines de l’éducation, de l’information, du droit, des pratiques religieuses et de l’accès aux médias – est l’une des principales approches retenues pour assurer l’égalité dans la diversité. Il a cependant montré qu’il n’était pas sans inconvénients, en particulier en ce qu’il encourageait la tendance à « l’isolationnisme culturel » (communautarisme). Divers pays doivent aujourd’hui trouver de nouveaux

à partir des années 1980, le modèle de la démocratie libérale est mis en cause en raison de sa faible capacité à intégrer des populations différentes. Il lui est reproché de ne pas tenir suffisamment compte de ces différences. Le mouvement du communautarisme va ainsi appeler à une meilleure prise en compte de l’ancrage des - 41 - individus dans des communautés locales. Ce mouvement intellectuel (Charles Taylor, Michael Sandel, Michael Walzer, Alasdair MacIntyre) n’est pas homogène. Pour partie

niveau international c’est la souveraineté politique de l’Etat qui est remise en cause au nom des nouveaux droits. Remise en cause de l’égalité révolutionnaire. La conception révolutionnaire était une égalité de droit, devant la loi. ⋄Le multiculturalisme et le féminisme revendiquent non pas une égalité réelle, arithmétique. On réclame des discriminations au nom de l’égalité. Discrimination positive : pour celui qui en profite. Inégalités compensatoires : quotas, préférences… Le principe d’égalité

d’appartenance des individus jugés. L’acte de vote peut être orienté par l’appartenance aux communautés. On peut voter pour un noir de préférence parce qu’on est noir, c’est légitime. En France ca ne l’est pas. C’est ca qui forme la base du multiculturalisme à l’anglo-saxonne qui a été validée aussi bien en Angleterre qu’aux EU. On considère qu’aux EU on n’a pas eu à lutter contre une situation féodale et du coup la citoyenneté américain n’a pas eu à se forger contre les normes de domination de